Commerce.
Depuis quelque temps, le gouvernement marocain semble séduit par la tentation protectionniste pour sauver son industrie. Protéger le “made in Morocco” passe alors inévitablement par une levée de boucliers contre les produits étrangers importés dans le pays. Une stratégie qui n’est pas toujours gagnante.
Hausse des droits de douane et des taxes, et mise en place de contrôles complexes pour les produits importés, voilà la recette du gouvernement marocain pour tenter de sauver son industrie, constate TelQuel. Le magazine marocain se demande comment le Maroc, qui depuis le début des années 2000 a voulu se positionner comme une “vitrine commerciale au carrefour de deux continents”, un peu à l’image de Dubaï, en est venu à étouffer le secteur du prêt-à-porter importé, qui accumule les déficits d’année en année.
Au début des années 2000, cette ouverture permettait à quelques enseignes luxueuses de conquérir une partie de la bourgeoisie marocaine. Les prix affichés n’étaient pas du tout à la portée du Marocain moyen.
Mais peu à peu, des hommes et des femmes d’affaires, à l’instar de Salwa Idrissi Akhannouch, la femme de l’actuel chef du gouvernement, acquièrent les franchises de plusieurs marques internationales. Go Sport, Zar
Malik Ben Salem
Sur le même sujet
Nos services