Après les prix de médecine, physique, chimie et littérature, le Nobel de la paix a été décerné vendredi 7 octobre à Ales Bialiatski, militant biélorusse, à l’ONG russe de défense des droits de l’homme Memorial et à l’association ukrainienne des droits de l’homme Center for civil liberties.
« Ils ont promu pendant de nombreuses années le droit de critiquer le pouvoir et de protéger le droit fondamental des citoyens », a souligné le jury. « Ensemble, ils démontrent l’importance de la société civile pour la paix et la démocratie ».
Avec, pour toile de fond, l’invasion russe en Ukraine qui a plongé l’Europe dans l’une des crises les plus graves depuis la Seconde Guerre mondiale, le Nobel était très attendu cette année. Au total, 251 individus et 92 organisations étaient candidats. Parmi eux figuraient le pape François ou encore Greta Thunberg, jeune activiste pour le climat.
La liberté de la presse distinguée en 2021
L’an dernier, le prix Nobel de la paix avait couronné deux champions de la liberté de la presse et de l’information, la journaliste philippine Maria Ressa et son confrère russe Dmitri Mouratov « pour leur combat courageux pour la liberté d’expression ».
En 2020, c’est le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies qui avait été distingué « pour ses efforts à combattre la faim dans le monde ».
La paix est le seul Nobel à être décerné à Oslo, les prix pour les autres disciplines étant à Stockholm. La saison des Nobel 2022 se terminera lundi 10 octobre avec le prix d’économie, ajouté en 1969 aux cinq récompenses prévues dans le testament d’Alfred Nobel.
