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Le Parlement européen adopte la loi sur les services numériques et la loi sur les marchés numériques

Le Parlement européen vote le Digital Services Act et le Digital Markets Act

Le Parlement européen a annoncé le mardi 5 juillet 2022 la loi sur les services numériques (DSA) et la loi sur les marchés numériques (DMA), Deux lois visant à devenir un tournant dans la régulation numérique du marché européen .

DSA a été adopté mardi avec 539 voix, 54 voix contre et 30 abstentions, et DMA a été adopté avec 588 voix, 11 voix contre et 31 abstentions. Ce vote aura lieu après qu'un accord aura été trouvé entre le Congrès et le Conseil le24 marset le23 avril, respectivement, mais certains détails ne sont pas encore disponibles. Non résolu.

Christel Schaldemose, journaliste à la DSA, a déclaré : Le monde numérique est entré dans l'archétype du vieil ouest, avec les règles les plus fortes et les plus importantes. (...) Désormais, les règles et les droits seront renforcés », a-t-elle déclaré. "Le but du marché unique numérique est d'accueillir non seulement les plus grandes entreprises d'Europe, mais aussi les meilleures", a ajouté le journaliste de la DMA, Andreas Schwab.

Ces nouvelles lois infligent aux entreprises des amendes allant jusqu'à 10 % de leurs ventes annuelles pour violation de la DMA et jusqu'à 6 % pour violation de la DSA.

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Liste des interdictions et obligations à faire respecter

Géant du numérique "Too big to care" Face à, ces deux lois prévoient des interdictions et des obligations inédites pour limiter les abus de pouvoir.

DMA définit les obligations d'une grande plate-forme en ligne d'agir en tant que "gatekeeper" (contrôleur d'accès). Cela nécessite notamment des services de messagerie interopérables et permet aux utilisateurs professionnels d'accéder aux données. Ces gatekeepers ne pourront plus effectuer de priorités automatiques sur la plateforme aux dépens de tiers.

DSA impose des obligations aux fournisseurs de services numériques, notamment dans la lutte contre les contenus illégaux et les fausses informations en ligne. Ces obligations seront proportionnelles à la taille de la plateforme concernée, précise le texte. La loi interdit également certains types de publicités ciblées, notamment pour les enfants.

Enfin, les très grandes plateformes en ligne et les moteurs de recherche (avec plus de 45 millions d'utilisateurs mensuels) doivent se conformer à des obligations plus strictes pour prévenir le risque systémique. Le texte leur impose également de donner accès à leurs données et à leurs algorithmes aux chercheurs. Le texte

sera formellement adopté par le Conseil en juillet (DMA) et septembre (DSA). En outre, plusieurs étapes doivent être suivies avant l'application de DSA et DMA. Le DSA sera appliqué dans l'UE à partir du 1er janvier 2024erau plus tard. Le DMA sera appliqué 6 mois après son entrée en vigueur. Les entreprises identifiées comme "gatekeepers" ont jusqu'à 6 mois pour se conformer à leurs nouvelles obligations.

Administration de la Commission

Pour contrôler l'application du texte, la Commission envisage d'attribuer une nouvelle autorité d'enquête et de sanctions. "Pour la première fois, la Commission sera le gardien et le superviseur d'une très grande plate-forme en ligne et d'un moteur de recherche", a déclaré la Commission dans untweetce mardi.

Il détaille comment ces enquêtes sont menées dans un articlesur la manière dont la Commission traite ces questions. Thierry Breton précise notamment que l'équipe dédiée de la Commission assurera une surveillance centralisée des très grandes plateformes et des moteurs de recherche. Par conséquent, chaque plate-forme requiert un représentant statutaire européen pour permettre à la Commission de poser des questions.

D'autre part, il est de la responsabilité des agences de régulation de chaque État membre de faire respecter ces règles. "Les injonctions envoyées par les organismes publics de l'État sont plus efficaces pour lutter contre les contenus illicites et obtenir des informations sur les auteurs, notamment au-delà des frontières", a déclaré Thierry Breton.