Enclave.
Jeudi 28 septembre, le président de l’entité séparatiste, Samvel Chahramanian, a signé un décret qui annonce que la république auto proclamée du Haut-Karabakh cessera d’exister à partir du 1er janvier 2024.

“Après 32 ans de quête infructueuse d’indépendance et de reconnaissance internationale, les autorités du Haut-Karabakh ont capitulé devant l’Azerbaïdjan”, résume le Washington Post.
Jeudi 28 septembre, la presse internationale a en effet relayé la décision prise par le président de la république séparatiste autoproclamée du Haut-Karabakh, Samvel Chahramanian, de signer un décret annonçant la dissolution de son État au 1er janvier 2024.
Le quotidien américain souligne le temps très long (depuis la dissolution de l’URSS) pendant lequel la question de cette enclave séparatiste située à l’intérieur des frontières de l’Azerbaïdjan a empoisonné les relations enter Bakou et Erevan.

“Offensive éclair”
Ces derniers jours, les événements se sont succédé à une vitesse étonnante. En effet, rappelle le journal, en l’espace de 24 heures seulement, “une offensive éclair menée par l’Azerbaïdjan [débutée le 19 septembre] a contraint le gouvernement du Haut-Karabakh à capituler et à accepter de démanteler ses forces armées”.
Le blocus auquel Bakou soumettait l’enclave – en empêchant l’accès au seul corridor reliant ce territoire au reste de l’Arménie – a ensuite été levé, enclenchant, à ce jour, l’exil de quelque 66 000 personnes ne souhaitant pas habiter dans un territoire contrôlé par l’Azerbaïdjan. Un chiffre qui représente “plus de la moitié des résidents de la région”, dénombre le Washington Post. Le média de la capitale américaine explique ensuite que la totalité des habitants arméniens du Haut-Karabakh pourraient désormais partir.
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