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Le retrait du Burkina, “un camouflet de plus pour la France”

Vu de Ouagadougou.

Le rappel par le Quai d’Orsay de l’ambassadeur de France et le retrait annoncé de la force française Sabre de sa base à Ouagadougou rappellent le cheminement du Mali, et son bras de fer avec la France, observe la presse burkinabè.

Un militaire français en opération au nord du Burkina Faso, le 9 novembre 2019. (MICHELE CATTANI / AFP)
Un militaire français en opération au nord du Burkina Faso, le 9 novembre 2019. (MICHELE CATTANI / AFP) MICHELE CATTANI / AFP

“Le Burkina, une arête dans la gorge de Jupiter”, affichait en une ce 26 janvier le quotidien L’Observateur paalga. “Divorce”, “rupture”, voire “seconde décolonisation” sont des termes qui reviennent aussi dans la presse burkinabè pour désigner les relations tumultueuses entre Paris et son ancienne colonie. Le 26 janvier, le Quai d’Orsay a annoncé le rappel de son ambassadeur au Burkina Faso, Luc Hallade. Pas franchement une surprise. En début de semaine, le porte-parole du gouvernement burkinabè avait déclaré avoir réclamé le remplacement de ce diplomate et avoir “reçu toutes les assurances que les autorités françaises [accéderaient] à cette demande”, rappelle le site Burkina 24.

Sauf que cette annonce intervient au lendemain d’une autre déclaration du Quai d’Orsay. Le 24 janvier, il a en effet accusé réception de “la dénonciation par le gouvernement burkinabè de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays”. En clair, la force française Sabre a un mois pour plier bagage à compter de cette date. Composée d’environ 400 hommes et chargée des opérations spéciales au Sahel, elle est stationnée depuis 2010 à K

Agnès Faivre

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