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VetoAdom, un service d’urgences à domicile créé en 1981 à Montrouge, fonctionne sur l’ensemble de l’Île-de-France (Ici, une intervention à Deuil-la-Barre, dans le 95), avec une quarantaine de vétérinaires. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

ENQUÊTE - Des médecins régulateurs, des équipes mobilisées 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, 50.000 appels par jour… Comme le Samu pour les humains, le service d’urgences vétérinaires francilien connaît une forte activité, proportionnelle à l’extension des «déserts vétérinaires». Plongée dans ce quotidien qui témoigne de la place prépondérante des animaux dans la société.

Sonneries en cascade, assistants de régulation supervisés par un médecin régulateur, carte interactive permettant de localiser les appels et la position des urgentistes… Nous ne sommes pas au Samu, mais dans les locaux de VetoAdom, un service d’urgences vétérinaires à domicile. Installée à Montrouge, la plateforme créée en 1981 fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept, sur l’ensemble de l’Île-de-France, avec sa quarantaine de vétérinaires. Et connaît une forte activité, proportionnelle à l’extension des «déserts vétérinaires».

«Nous allons pouvoir intervenir entre midi et 15 heures. Quelle est la race de votre chien? Son poids? Voulez-vous l’incinération et la prise en charge du corps par le vétérinaire?», interroge au téléphone Romain, qui avance le prix, précisant que le paiement peut être étalé. 283 euros pour la visite, la sédation, l’analgésie, puis l’euthanasie. «Un Malinois de 16 ans en fin de vie, qui ne se déplace plus depuis six jours. Ils veulent faire cela à domicile…

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