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Léna Raud souhaite que l'UEC soit un "organisme de référence pour le monde étudiant".

À 23 ans , Lena Loud a été élue dimanche à l'unanimité à la tête de l'Union des étudiants communistes (UEC). Elle est étudiante en master de métier de metteur en scène avec pour objectif « de s'impliquer dans les opérations théâtrales » et est responsable de l'organisation de la section étudiante du Mouvement des jeunes communistes français (MJCF). Péchon.

Dimanche, vous avez été élu à la tête de l'Union des étudiants communistes. Quelle est votre carrière militante ?

Les premières mesures radicales ont été prises en 2016, et dans la lutte contre le droit du travail d'Elcomley, avec cette grande infusion de défense pour notre avenir, je suis sorti dans la rue et politiquement. J'avais le désir de m'impliquer. Rapidement et naturellement, j'ai intégré l'UNL lorsque j'étais à la première puis la Ligue des Jeunesses Communistes Françaises (MJCF). En quête du droit des lycéens à étudier dans les meilleures conditions possibles, j'ai pleinement participé à la bataille de l'UNL. Les deux dernières années à l'UNL ont également été marquées par une grande campagne contre le harcèlement scolaire que j'ai pu mener localement. C'est le combat essentiel que j'ai mené à Angers lors de ma licence au collège, où mon engagement politique n'a fait que grandir. En fouillant les causes purement politiques des problèmes des lycéens et collégiens et en essayant de comprendre les rouages ​​du capitalisme et de la société d'exploitation.

Que voulez-vous planter au sommet de l'UEC ?

L'UEC s'est reconstruite avec succès depuis 2020, et nous devons aujourd'hui nous renforcer dans le but de devenir une organisation politique de référence dans le monde étudiant. Parlez à vos étudiants et posez-leur des questions sur nos suggestions, le revenu des étudiants et la construction de nouveaux logements universitaires. Plus nous sommes nombreux, plus nous pouvons combattre la politique gouvernementale. Vous devez également travailler en étroite collaboration avec vos élèves pour mieux comprendre leur vie et leurs situations d'apprentissage, connaître les défis et apporter une réponse politique. L'UEC n'est pas un syndicat et n'est pas destinée à relever les défis rencontrés individuellement, mais elle le doit. Le confinement a fortement isolé les jeunes face à leurs problèmes. Notre objectif est de les écouter, de les rassembler et de les mobiliser contre la dégradation constante du système universitaire et de nos conditions de recherche. Parce que c'est une mission sous le signe de la lutte.

Quelle est exactement la grande bataille qui attend UEC dans les mois à venir ?

Depuis la rentrée de septembre, nous serons très actifs sur la question du choix à l'université alors que le gouvernement a décidé de remettre à l'ordre du jour la mise en place de la plateforme Find my master. Une sorte de Parcoursup post-licencié qui institue le choix d'accéder au master est bien plus étoffé et radical que ce qui existe actuellement. Dès leur retour au collège, les étudiants combattront ce projet injuste.

Bien sûr, nous avons une bataille importante à parier sur la précarité étudiante. Elle n'a été renforcée que par le premier semestre d'Emmanuel Macron. Alors que l'inflation augmente, les étudiants sont dans une situation plus volatile et aucune solution ne semble se présenter. C'est particulièrement préoccupant pour les dortoirs, où beaucoup n'ont pas les moyens de trouver un logement et de vivre dignement, et nous n'avons aujourd'hui aucune solution pour la rentrée et l'année prochaine.

Cette deuxième mission d'Emmanuel Macron a nommé la nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retaillaw. En tant que Présidente de l'Université Paris-Sacre, elle a mis en place une université à deux vitesses pour soutenir " Elite Training ". C'est un mauvais signal 

Le nouveau ministre sera placé à ce poste pour déclencher le deuxième des projets d'enseignement supérieur d'Emmanuel Macron. Avec l'intégration des universités, le début de la privatisation, notamment dans les administrations et le financement. Sylvie Retailleau a appliqué une logique ultra-libérale à son collège. On peut s'attendre à ce qu'elle soit transposée dans toutes les facultés françaises. C'est-à-dire mobiliser les universités pour créer un pôle hyper compétitif et abandonner les services publics, les équipements non entretenus et les services de restauration. Le regroupement justifie des économies, comme les restaurants universitaires qui deviennent des cafétérias et les " CrousMarkets ". A ces économies s'ajoute une logique élitiste et compétitive de l'université. Ce n'est pas une université ouverte à tous, mais visant à un meilleur classement dans les classements internationaux.