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Les 12 aliments les plus mauvais pour la digestion

Si certains aliments sont recommandés pour un bon transit, d’autres sont à consommer avec modération. Difficiles et longs à digérer, ils peuvent être cause d’inconfort et de douleur. Les voici.

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2/12 - Le fruit en fin de repas
Mangez 5 fruits par jour, mais évitez de le consommer en dessert. Les fruits se digèrent plus lentement en fin de repas. En effet, ils vont davantage stagner dans votre tube digestif lorsqu'ils sont mélangés à d'autres aliments . Préférez le fruit en début de repas ou en guise de collation pour votre confort digestif.

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3/12 - Le soja
Le soja perturbe la digestion. Il  renferme de nombreux glucides inconnus de votre organisme. Le système digestif ne peut donc pas les éliminer. Ballonnements ou crampes d'estomac risquent de traduire cette mauvaise assimilation.

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4/12 - L'eau pendant les repas
Boire à table se révèle néfaste pour votre système digestif. Que ce soit de l'eau, une tasse de thé, un verre de vin, le liquide va se retrouver dans votre estomac en moins de 10 minutes. Il va diluer les enzymes efficaces pour assimiler les glucides, les lipides, ainsi que les protéines. Moins efficaces, les sucs digestifs vont perturber et ralentir votre digestion.

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5/12 - Les tartines de pain au fromage
Certaines associations d'aliments rendent la digestion plus  difficile. La combinaison pain/fromage doit être limitée. Les glucides présents dans le pain empêchent la bonne digestion du calcium du fromage. Ils peuvent provoquer des inconforts gastriques et intestinaux.

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6/12 - Les crudités
Les aliments crus fermentent dans votre estomac. Les légumes cuits se digèrent beaucoup plus facilement. A savoir : en fin de journée, votre corps digère plus difficilement les nutriments que vous lui apportez. Aussi, évitez de consommer des légumes crus ou des fruits dès la fin d'après-midi pour un ventre moins gonflé, voire moins douloureux.

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7/12 - Le vinaigre de vin
Le vinaigre de vin est souvent utilisé pour l'assaisonnement de vos plats ou faire vos vinaigrettes avec de la moutarde et de l'huile. Cependant, l'acide acétique qu'il contient augmente l'acidité de l'estomac. Remplacez le vinaigre de vin, trop acide, par du vinaigre de cidre. Antioxydant naturel, il contient peu de calories.

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8/12 - Le porc
Votre organisme met environ 5 heures pour digérer la viande de porc : durée importante comparée au processus de digestion de 30 minutes des légumes cuits. La viande reste une protéine dense : elle épuise les enzymes digestives et l'acide chlorhydrique qui permet de réguler l'acidité des aliments.  Lorsque vous consommez de la viande de porc, vous ingurgitez toutes les toxines que l'animal n'a pas éliminé.

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9/12 - L'oignon
Si l'oignon reste un aliment riche en fibres, il peut se révéler néfaste pour une bonne digestion. Votre estomac risque de ne pas digérer l'ensemble des fibres qu'il contient. Les parties de l'oignon non-digérées vont stagner dans votre estomac. Cette fermentation peut causer ballonnements, gaz, ou brûlures d'estomac.

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10/12 - Le boeuf
Une fois consommé, le boeuf met environ 4 h à parvenir dans vos intestins. Difficile et long à digérer, le boeuf reste compliqué à mastiquer. Cette viande peut provoquer des ballonnements et des flatulences.

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11/12 - La charcuterie
La charcuterie entraîne une fermentation au niveau du côlon provoquant aigreur d'estomac ou selles grasses voire diarrhéiques. Le temps de digestion important est lié au temps de solubilisation des graisses. Privilégiez les viandes blanches.

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12/12 - La friture
Les aliments frits comportent une forte teneur en graisses. Ils se digèrent lentement et peuvent provoquer des lourdeurs dans l'estomac. Pour frire un aliment, il faut une quantité importante de matière grasse portée à température très élevée. Cette association modifie dangereusement les acides gras. Ils stagnent dans l'estomac et favorisent les remontées acides.

Ballonnements, gaz, brûlures d’estomac et autres troubles du transit peuvent se manifester après un repas trop copieux ou la consommation d’aliments difficiles à digérer qui ralentissent le système digestif. Mais il n’y pas que le contenu de nos assiettes qui influence le système digestif. Le Pr Bruno Bonaz, gastro-entérologue et ancien directeur de l'équipe stress et interactions neuro-digestives à l'Institut des neurosciences de Grenoble explique comment un stress chronique peut générer des troubles digestifs.

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Que sait-on de la connexion entre intestin et cerveau ?

Ces deux organes communiquent avant tout via le système nerveux autonome représenté par le système nerveux sympathique et parasympathique (notamment le nerf vague). On parle de l'axe intestin-cerveau, qui agit dans les deux sens. L'intestin envoie au cerveau des informations sur son état (digestion, motricité, sécrétion, sensibilité…) et, inversement, le cerveau peut adapter le fonctionnement de l'intestin. L'intestin produit par ailleurs 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur parfois aussi appelé « hormone de la sérénité », qui régule des fonctions comme l'humeur ou le comportement. Si l'axe intestin-cerveau est perturbé par des émotions, les troubles apparaissent.

Qu'est-ce qui peut provoquer ce déséquilibre ?

Au départ, un stress (psychologique, immunitaire, physique) génère des troubles digestifs et amplifie leur sévérité par des mécanismes neurologiques et hormonaux complexes. Mais, l'origine des douleurs n'est pas pour autant uniquement dans la tête. Les personnes qui souffrent par exemple du syndrome de l’intestin irritable (SII) ont des troubles de la motricité intestinale, une hypersensibilité du tube digestif, ainsi qu'une micro-inflammation de l'intestin qui exacerbent les symptômes digestifs. Cette souffrance devient alors un stress supplémentaire qui ne peut que renforcer les douleurs intestinales.

Comment réagit l'organisme ?

Soit la vidange de l'estomac est ralentie et peut être à l'origine de satiété précoce, nausées et vomissements. Soit l'activité motrice du côlon est accélérée et ses sécrétions augmentées, ce qui favorise les diarrhées. Par ailleurs, le stress accentue la perméabilité intestinale et modifie le microbiote, notamment via une hormone nommée CRF (corticotropin-releasing factor), libérée dans le cerveau et le tube digestif. Cette augmentation de la perméabilité intestinale favorise le passage de composés du contenu de l'intestin qui vont activer le système de défense immunitaire intestinal. En réaction, celui-ci va déclencher une inflammation et des douleurs. D'ailleurs, on sait que les poussées de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et du SII peuvent être favorisées par un stress. Et comme, en plus, le stress abaisse le seuil de tolérance à la douleur, on comprend pourquoi ces troubles peuvent être si douloureux.

Quels aliments sont mauvais pour la digestion ?

La nourriture consommée reste environ 4 heures dans l'estomac avant de passer dans l'intestin grêle. Certaines combinaisons d'aliments peuvent faire varier le temps de digestion. Par exemple, le temps de digestion des fruits ne s'élève qu'à 15 minutes : leur fermentation dans votre estomac peut provoquer des troubles digestifs. Associer des protéines animales à des aliments très sucrés cause le même désagrément.

Pour pallier la perturbation et la lenteur digestive, certains aliments doivent être consommés avec modération : le café, lesaliments gras, l'alcool par exemple. Limitez aussi les aliments qui favorisent les sensations de brûlures d'estomac, tels que les agrumes ou les boissons gazeuses. Enfin, si les laitages peuvent causer des ballonnements, des alternatives existent afin de parer toute frustration. La crème, le beurre et les fromages à croûte fleurie comme le camembert ou le brie prennent soin de votre flore intestinale, notamment grâce aux moisissures présentes en surface.