Le barrage de Haute-Charente sauve le fleuve, mais inquiète pour l'avenir

Lorsqu'ils sont pleins, les deux réservoirs contiennent 21 {100 millions} millions de m^³d'eau. 9 millions à Lavaux et 12 millions à Maschaban. C'est aussi grâce à cette ressource importante.

Lorsqu'ils sont pleins, les deux réservoirs contiennent 21 millions de m^³ d'eau - Lavaux en a 9 {100 millions 3 millions et 12 millions à Masshaban. Grâce à cette ressource importante, la Charente ne subit pas une sécheresse aussi sévère que ses voisines. "Le chantier du barrage de Lavaux a été lancé après une grande sécheresse en 1976", explique Romain Ozog, le "niveau d'étiage" de l'Etablissement public de bassin territorial (EPTB) en Charente, explique M. Il fallait pouvoir intervenir dans le flux de la Charente. C'est également à cette époque que l'EPTB, chargé de la gestion du fleuve, est créé. "Le barrage de Mas Chabang n'est arrivé qu'en 2000 pour renforcer le barrage voisin . Si la quantité est importante, elle sera directement gérée par le département.

Les barrages font gagner du temps à Angoulême

Le principe est simple : Toute l'année, les barrages stockent les eaux de ruissellement et de pluie, ainsi que l'eau des affluents. , n'y mettez que le strict nécessaire pour que le cours du fleuve suit son cours. En année normale, la quantité d'eau qui entre dans une réserve est supérieure à la quantité d'eau qui en sort : Les barrages permettent de constituer des réserves. Et lorsqu'un manque de pluie en été fait baisser le niveau d'eau de la charente, il libère le trop-plein accumulé le reste de l'année pour combler le manque à gagner.

François Garcia dirige le service Eau et Hydrologie du département. Il gravite autour du propriétaire avec le président Philippe Buti et Romain Ozog. "Le barrage est exploité par Saul. Il s'est vu attribuer un contrat d'un peu moins de 500 millions d'euros 000 avant impôts sur les cinq prochaines années. " Romain de l'EPTB Ozog complète . " Nous contrôlons tout depuis la station Vandel au nord d'Angoulême. Le débit de la Charente doit être d'au moins 4m³/sec. » L'enjeu est de prévoir : " L'ajustement du débit au barrage prendra 5 jours pour affecter la station Vindelle. »

Le barrage de Haute-Charentes est donc à la base de la gestion des étiages jusqu'à Angoulême. Mais au-delà, leur rôle de salut s'effondre." A Gond Pontouvre, la rivière Touvre rejoint la Charente,explique François Garcia,qu'Après ça, tout ce qu'on peut faire au niveau du barrage perd de son efficacité.Environ 2/3 du débit charentais à ce niveau c'est la Tuble [non relié au barrage, ndlr] » Elle provient de et se trouve dans les réservoirs de Lavaux et de Mas-Chaban, régulant efficacement l'écoulement de l'eau de la Charente au sud-est d'Angoulême.

Menaces du changement climatique

Les Les élus du département s'inquiètent également de l'impact du changement climatique sur le bon fonctionnement du système : si les barrages ne sont pas remplis en dehors des périodes de stress hydrique, ils risquent de manquer d'eau en été et de gêner les rejets. les hivers 2011 et 2017 ont été très secs etle barrage ne s'est pas rempli", explique Romain Ozog. A faire. La gestion des étiages à l'époque était très complexe... " Cette inquiétude est donc justifiée. " Les années risquent de devenir la norme, ici on regarde à l'horizon pour 2020, 2050... mais on a déjà constaté un déficit pluviométrique de 20 % entre 1980 et aujourd'hui. » Ne s'améliore pas selon diverses projections notamment faites par le GIEC

Le changement climatique entraînera des années difficiles comme 2017

 Bientôt, le chef de service Philippe Bouty partage ses observations, mais reste avare de résolution." Je suis vraiment inquiet, je dois changer mes habitudes de consommation. » Ça me rappelle des petits gestes du quotidien pour économiser l'eau des rivières. ordres de grandeur : En Charente, environ 50   % de la consommation d'eau est liée à l'agriculture Le reste sera utilisé au niveau domestique."Le modèle agricole est à un point de basculement. Bouty continueNous allons travailler avec les agriculteurs et discuter de tout. » Cherchez partout de petites économies `` Beaucoup de petites actions suffisent... '' A la décharge du président, il faut dire qu'il n'y a pas de solution clé en main. Le troisième barrage S'il n'y a rien pour le remplir, le problème persiste. Réservoir de Touvre. Réguler l'aval de la Charente sur le même principe que l'amont. " ça pourrait être la solution "est d'accord avec Philippe Bouty. La solution déjà budgétisée coûte environ 300 000 euros.