France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

Les commerçants du centre-ville de Strasbourg (67) se plaignent de l’absence de la police et lancent une pétition contre l’insécurité : “On se fait piller tous les jours”.

COMMERCES Une pétition, largement signée par de nombreux commerçants de l’hyper centre de Strasbourg, dénonce une insécurité grandissante et interpelle les pouvoirs publics

« Je ne sais plus comment faire, quoi faire, je passe mon temps à faire le vigile dans et devant ma boutique et les employées ont peur, mais ce n’est pas mon travail », explique la gérante d’un commerce de la rue des Grandes Arcades, rue de l’hypercentre à Strasbourg. Vols à répétition, squat aux abords et même parfois devant les vitrines, des commerçants dénoncent via une pétition un environnement « pas vraiment favorable » aux affaires.

« Tout le monde en a ras le bol ! » s’insurge la commerçante d’un magasin de prêt-à-porter à l’initiative de cette pétition papier qui a recueilli une soixantaine de signatures de confrères et consœurs en quelques heures. Principal grief, « les vols, à n’en plus finir » assure-t-elle. Pourquoi ? « On n’a plus de police en centre-ville. Ça a changé. Pourtant, ça fait 13 ans que je suis ici, souligne la gérante excédée. Avant, il y avait des passages très réguliers de la police municipale, de la BAC. On les appelait et ils intervenaient tout de suite. Maintenant, on ne les voit plus, ils sont ailleurs et on se fait piller tous les jours. » Son « taux de vol » assure-t-elle, qui « avait déjà augmenté l’année dernière » , a quasiment doublé en un an.

« Fin août, on s’est fait voler par un groupe de cinq personnes. Ils ont fait plein de boutiques avec des grands sacs. Ils passaient très rapidement, rentraient, se servaient, et partaient. C’était très organisé. Les voleurs savent qu’en centre-ville il n’y a personne pour les en empêcher, c’est la fête !, assure une commerçante. Il y a des gens qui se droguent devant la porte du magasin, parfois ils rentrent font leurs petites affaires et repartent. Capitale européenne ? Mais on est où là ? » Des problème d’insécurité, mais aussi d’hygiène et d’occupation de l’espace public. Certains commerçants disent « ne plus quoi faire, à qui s’adresser ».

(…)

20 minutes

Merci à Kez.