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Les députés votent contre l'abrogation de la retraite à 64 ans en commission des affaires sociales

Charles de Courson, député Liot chef de file de la proposition de loi pour abroger la retraite à 64 ans.
Charles de Courson, député Liot chef de file de la proposition de loi pour abroger la retraite à 64 ans.
Charles de Courson, député Liot chef de file de la proposition de loi pour abroger la retraite à 64 ans. ALAIN JOCARD / AFP

Ce mercredi matin, une majorité des parlementaires réunis en commission ont voté un amendement de suppression de l'article 1 de la proposition de loi du groupe Liot, visant à abroger la retraite à 64 ans.

C'est une petite victoire pour le camp présidentiel. Et une amère défaite pour les opposants à la réforme des retraites. En commission des affaires sociales, ce mercredi, l'article 1 de la proposition de loi du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), visant à abroger la retraite à 64 ans, a été rejeté après le vote d'un amendement de suppression par une majorité des parlementaires présents. La manœuvre, organisée par le camp macroniste depuis plusieurs jours, a donc bien fonctionné.

Pour que celle-ci réussisse, le groupe LR avait notamment «sécurisé» deux de ses votes. La députée LR Justine Gruet, qui avait voté la motion de censure contre l'exécutif il y a quelques semaines, a été remplacée par Véronique Louwagie, qui soutient elle le report de l'âge légal. Tandis qu'Anne-Laure Blin, autre élue favorable à la réforme, siégeait à la place de son collègue Thibault Bazin.

Le plan mis en place par les troupes présidentielles pour faire échouer la proposition de loi d'abrogation du groupe Liot se déroule donc pour l'instant comme prévu puisque le texte est vidé de sa substance. Si son examen arrive à son terme en commission, les opposants à la réforme devront alors rajouter l'abrogation de la retraite à 64 ans via un amendement avant l'examen en séance publique, le 8 juin. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, pourra alors réunir une nouvelle fois le bureau de l'institution qui pourra cette fois-ci prononcer «l'irrecevabilité» de cette proposition au titre de « l'article 40 », qui prévoit qu'une loi émanant des parlementaires ne peut pas dégrader les finances publiques.