France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

La nouvelle aventure de Martine est-elle vraiment aux Galeries Lafayette ?

Celle qui donnait des cours de poupées dans les années 60 erre désormais dans les allées cosmétiques des grands magasins. Des activités publicitaires qui ne plaisent à personne.

En 1964, lorsqueMartine est allée faire des courses, une petite fille a acheté"1 livre de biscuits", mais aujourd'huiMartine aux Galeries Lafayette, elle parcourt la"Beauty Galerie"d'un grand magasin à Paris. Il s'agit d'une transformation commerciale étonnante de cette héroïne populaire. Ce nouvel album ne sortira que vendredi dans les magasins de cette marque. Les libraires ne pourront plus se le procurer. Cette pratique n'est pas nouvelle, mais elle est toujours"mise en cause par la librairie", commente Guillaume Hasson, président du Syndicat français de la librairie, interrogé par l'AFP.

A lire aussiLes jeunes auteurs poussent Martin à la retraite

Mais"Il était décidément difficile pour les libraires de vendre des titres aussi identifiés à l'un de leurs concurrents, sans compter que Martine est une héroïne assez dépassée dont les ventes n'ont cessé de décliner au fil des ans. Serait ", ajoute-t-il.

Au contraire, l'édition Casterman de Céline Charvet garantit que Martine entretient"un succès extrême"Preuve :"Quand la série reprend. J'ai été surprise de l'ampleur. J'ai imprimé 15 000 exemplaires, pensant qu'il durerait deux ans, et le réimprima trois semaines plus tard."

Les deux créateurs du personnage, tous deux belges. N'est plus de ce monde. Le scénariste Gilbert Delahaye, poète à l'origine, est décédé en 1997. Le créateur Marcel Marlier est décédé en 2011. Sur les 60 titres, deMartine à la fermeen 1954 àMartine et le prince mystérieuxen 2010,Martine à l'école, Martine dans l'opéra Petit ratOuMartine part au campCasterman a repris la série en juin 2021. 30 000 exemplaires). Cela reste loin des ventes de 1950 à 1980. Casterman estime qu'un total de 110 millions d'exemplaires de"Martine"ont été vendus en français.

"Les Galeries Lafayette sont une exception à la collection et un partenariat",, selon Anne-Sophie Congar, directrice éditoriale de Casterman. "Pourquoi l'héroïne (.) ne devrait-elle pas être influente ?", s'interroge le site d'information sur la mode Fashion United. "Ce livre est un bon exemple de l'ambition de notre marque d'offrir aux visiteurs du monde entier une expérience unique à chaque visite", Guillaume Houzé, Directeur de la Communication des Galeries Lafayette, Presse a commenté le communiqué. Du groupe.

Sur la deuxième page de l'aventure, si Martin passe devant la "Beauty Gallery" devant les rayons de produits de beauté, c'est par réalisme. "Nous venons forcément d'ici"Ajouter un éditeur dans un grand magasin à Paris. En couverture, les auteurs restent les mêmes : Gilbert Delahaye et Marcel Marlier. À l'intérieur, en très petits caractères, vous pouvez voir que le texte est en fait signé par une femme, Rosalind Elland-Goldsmith. Le Franco Britannique avait déjà réécrit 60 Martineen trois ans de 2015 à 2018 au goût du jour.

Nous n'avons pas fait de Martine une héroïne féministe. Le but était de respecter l'œuvre originale et d'en faire un personnage intemporel.

Céline Charvet

"Les titres de fonds avaient tendance à perdre des téléspectateurs", se souvient Céline Charvet. Martine avait deux défauts. Son histoire était trop longue pour un public jeune et grandissant d'environ quatre ans aujourd'hui. Et selon l'éditeur, les lectrices étaient invitées à exprimer leurs opinions"Je suis tombé sur une expression stéréotypée de ce que sont les filles et les garçons, les pères et les mères"

Lisez aussiMartine sur internet, au-delà de 

. Par exemple,Martine petite maman,, qui laissait entendre que la fille était destinée à devenir mère et s'entraînait pour ce rôle, a changé.Martine garde son frèreplus neutre et adhère à l'intrigue de cet album de 1968."Nous n'avons pas fait de Martine une héroïne féministe. Le but était d'en faire un personnage intemporel et de respecter l'œuvre originale", explique.

Les dessins n'ont pas changé dans le nouvel album. Ils appartiennent toujours à Marcel Marie. "Nous disposons d'un bon stock d'images d'une qualité extraordinaire",, déclare Conger. "Le lecteur garde Martine en mémoire, il faut donc continuer à puiser à cette source. Chez ceux qui ont oublié l'histoire, l'image reste dans leur rétine."