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Les petits États insulaires du Pacifique protégés du Covid-19 par leur isolement

Vu d’Indonésie.

Habituellement vulnérables aux catastrophes naturelles provoquées par le réchauffement climatique, les archipels de l’océan Pacifique ont été jusqu’à maintenant relativement épargnés par la pandémie de Covid-19, écrit le journal indonésien Kompas.

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PHOTO / Mahendra Moonstar / Anadolu Agency / Via AFP.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, seuls treize pays à travers le monde n’ont recensé aucun cas de contamination au 19 mai [date d’écriture de cet article]. Parmi eux, dix sont des petites nations insulaires de l’océan Pacifique : les Kiribati, les îles Marshall, la Micronésie, Nauru, Palaos, Samoa, les îles Salomon, les Tonga, les Tuvalu, et Vanuatu.

Pour ces territoires, la mer est une frontière naturelle qui régule la circulation des personnes. Cet avantage géographique a déjà fait ses preuves lors de la grippe espagnole qui a frappé le monde entier en 1918 et 1919, et a fait plus de 50 millions de morts.

La quarantaine à tous les navires

Certains documents historiques révèlent que des zones difficiles d’accès, telles que certaines petites îles, ont réussi à éviter cette catastrophe. Ce succès ne peut être dissocié de la décision prise à l’époque par les autorités insulaires d’interdire l’accostage des bateaux étrangers sur leur littoral.

Les Samoa américaines, situées dans le sud de l’océan Pacifique, ont par exemple imposé une quarantaine à tous les navires abordant dans ses eaux jusqu’en 1920. En limitant ainsi le contact entre les insulaires et les migrants, cet archipel n’a enregistré aucun décès dû à la grippe parmi ses 8 000 habitants.

Des mesures similaires o

Debora Laksmi Indraswari

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Fondé en 1965 pour s’opposer à la presse communiste, écrit en indonésien, “Boussole” est le plus grand quotidien national, la référence, avec des enquêtes de fond sur des faits de société et des reportages sur les îles “extérieures”, indonésiennes mais souvent oubliées par le centre, Java.

Au cours des premières années, beaucoup virent dans ce titre la contraction de “Komando Pastor” (“commando des curés”). Pendant les trente-deux ans de l’ordre nouveau, le régime du général Suharto, “Kompas” prit rarement de risques dans le traitement de ses informations, sous la surveillance du pouvoir. Toutefois, il ouvrait régulièrement ses pages aux intellectuels du pays, devenant alors une tribune où s’exprimaient des idées courageuses, ce qu’il est toujours.

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