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Premiers visés par la Cour des comptes : les radiologues libéraux, qui ont généré 4,5 milliards d'euros de dépenses en 2020.
Premiers visés par la Cour des comptes : les radiologues libéraux, qui ont généré 4,5 milliards d'euros de dépenses en 2020.
Premiers visés par la Cour des comptes : les radiologues libéraux, qui ont généré 4,5 milliards d'euros de dépenses en 2020. Florence Piot / stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Dans un rapport publié ce mardi, les magistrats financiers ciblent notamment les tarifs des radiologues ou les droits retraites des familles.

Le redressement des comptes de la Sécu annoncé par le gouvernement n'est qu'un trompe-l'œil, car il ne va pas durer, fustige la Cour des comptes dans un rapport publié mardi. Si le «trou» de la Sécu devrait se réduire en 2023 à 6,8 milliards d'euros (contre 17,8 milliards en 2022) comme l'a annoncé le gouvernement, il va se creuser à nouveau dès 2024 et 2025 pour atteindre près de 12 milliards en 2026. Une dégradation qui s'explique par le déficit des retraites (14 milliards) et celui de la santé (3 milliards). Cette aggravation du déficit est d'autant plus «inquiétante» prévient la Cour qu'elle est calculée sur des «prévisions optimistes» de croissance économique pour 2024,2025 et 2026 ( 1,6% à 1,7%).
Or ce maintien à un niveau élevé du déficit de la Sécu crée le risque d'une croissance continue de l'endettement social - environ 160 milliards d'euros fin 2022 -, au détriment des générations futures.

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Le Figaro

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