Laurent Nicollin, président du MHSC, a reconnu un «excès d'humeur» après s'être emporté contre l'arbitre Stéphanie Frappart.
Le président de Montpellier Laurent Nicollin, sanctionné d'un carton rouge après des propos grossiers envers l'arbitre Stéphanie Frappart, a fait son mea culpa mercredi en conférence de presse, reconnaissant «un excès d'humeur».
«Je m'excuse si je l'ai vexée, mais je ne visais pas Madame Frappart. J'ai eu un excès d'humeur sur le banc de touche dimanche à Strasbourg, et je le regrette. Mes mots ont dépassé ma pensée. Je m'en excuse si cela l'a blessée», a-t-il déclaré.
«Je n'ai pas en tant que dirigeant à tenir de tels propos sur le banc de touche. Je suis du Sud, j'ai le verbe haut», a ajouté le président de Montpellier, en marge de la conférence de presse de présentation de son nouvel entraîneur Michel Der Zakarian.
À la 31e minute de la rencontre à Strasbourg, les propos du patron montpelliérain avaient été relayés par le quatrième arbitre auprès de Mme Frappart. Celle-ci avait interrompu le jeu avant d'adresser un carton rouge à Laurent Nicollin et de le renvoyer en tribunes.
Le dossier du président montpelliérain, passible de huit matchs de suspension, sera examiné mercredi par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Laurent Nicollin est l'un des rares dirigeants du football français à vivre les matchs sur le banc de touche. Montpellier occupe la 15e place de la Ligue 1 avec deux points d'avance sur le premier relégable après la défaite subie à Strasbourg, concurrent direct au maintien.
