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La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs a proposé d’accueillir les citoyens tirés au sort dans des services, pour leur offrir une vision concrète de l’application de la loi actuelle. 289837705/Chinnapong - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - À partir de ce vendredi, 173 Français tirés au sort vont débattre sur la nécessité de changer, ou non, la loi qui interdit l’euthanasie et le suicide assisté. L’exercice s’annonce périlleux.

Coup d’envoi au délicat débat sur la fin de vie. La convention citoyenne annoncée par Emmanuel Macron entame ses travaux, ce vendredi, sous l’égide du Cese (Conseil économique, social et environnemental). Jusqu’à la mi-mars, 173 citoyens âgés de 18 à 87 ans, issus d’un tirage au sort panelisé, vont plancher pendant neuf week-ends sur la question posée par la première ministre sur le cadre d’accompagnement de fin de vie en France. «Est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits?», a interrogé Élisabeth Borne, qui sera d’ailleurs présente pour l’ouverture des travaux.

«Nous avons besoin d’aller au bout de ce débat sur la fin de vie. Il doit être mené de manière approfondie et sereine. On ne peut pas traiter ce sujet à coups de sondages. Il ne s’agit pas de dire que certains ont tort ou raison mais d’examiner toutes les nuances du débat. On a besoin de poser les points de convergence, les points de divergence et réfléchir à ceux…

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Le Figaro

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