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Manifestation du 7 février contre la réforme des retraites en direct : les cheminots Gare de Lyon s’interrogent sur une grève reconductible

Dans le cortège de la manifestation, à Paris, le 7 février 2023.

Live en cours

Les défilés se poursuivent. Le taux de grévistes à 11,4 % dans la fonction publique d’Etat, contre 19,4 % le 31 janvier et 28 % le 19, selon le ministère. Nos journalistes suivent la mobilisation à Paris, Lille, Blois, Rodez et Alès.

Le point sur la mobilisation à la mi-journée

  • Les mobilisations semblaient marquer le pas mardi par rapport aux deux précédentes journées nationales d’action contre la réforme des retraites.
  • Le taux d’enseignants grévistes était de 14,17 %, selon le ministère de l’éducation nationale. Ce chiffre ne prend pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances. Le 31 janvier, le taux d’enseignants grévistes avait été de 25,92 %, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50 % de grévistes.
  • Le trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF, avec 25 % de grévistes contre 36 % le 31 janvier et 46 % le 19, de source syndicale. La direction de la SNCF ne communique jamais d’estimation. SNCF Voyageurs a annulé 1 TGV sur 2, la quasi-totalité des Intercités et 7 TER sur 10. Les perturbations étaient également importantes sur le réseau parisien RATP, mais aucune ligne de métro n’était totalement fermée.
  • La mobilisation restait forte elle aussi dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptaient de 75 à 100 % de grévistes, selon la CGT. La direction estimait le taux de grévistes à 56 %, contre 55 % le 31 janvier et 65 % le 19 janvier. Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.
  • Côté électricité, il y avait 30,3 % de grévistes chez EDF, selon la direction, en nette baisse (40,3 % le 31 janvier). La production électrique était réduite de 4 120 MW en fin de matinée, l’équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures.
  • Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février.

Manifestations contre la réforme des retraites, troisième round

  • Classes fermées, trains annulés et nombreux défilés prévus : les syndicats organisent mardi une troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites pour mettre la pression sur l’exécutif et les députés, qui viennent d’ouvrir les hostilités dans l’hémicycle.
  • Dans le secteur clé des transports, les grèves ont un peu moins d’incidence sur le trafic, mais la circulation des trains et des métros reste « fortement perturbée » à la SNCF et à la RATP.
  • Les grévistes d’EDF ont procédé, entre lundi et mardi, à des baisses de production d’électricité de près de 4 500 MW – l’équivalent de plus de quatre réacteurs nucléaires –, mais sans provoquer de coupures.
  • Unis contre le report de l’âge légal à 64 ans, les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) espèrent une mobilisation aussi forte que les 19 et 31 janvier.
  • Vacances obligent, moins de grévistes sont attendus chez les enseignants. A l’université de Rennes-2, les étudiants ont voté le blocage lundi.
  • Avec plus de 200 rassemblements prévus dans le pays, une source sécuritaire évoque une fourchette de 900 000 à 1,1 million de manifestants, dont 70 000 à Paris. Pour encadrer les foules, 11 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, dont 4 000 dans la capitale.

Tout le live

A Paris, « deux jours ne suffiront pas, il faut un mouvement subversif de masse »

Basile Pot, 54 ans, travaille à l’Atelier TGV de Pantin. Lors de la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Paris, le 7 février 2023.

Basile Pot, 54 ans, doit partir à la retraite l’an prochain. Un droit, acquis en 1998 à son entrée à la SNCF, aujourd’hui menacé par le projet de réforme des retraites. « Si ça passe, c’est la rupture d’un contrat de confiance, neuf ans de boulot en plus et autant de temps en moins à consacrer à mes gamins », souffle l’agent de la Gare de l’Est, employé à l’atelier TGV de Pantin (Seine-Saint-Denis).

Déjà présent les 19 et 31 janvier, le quinquagénaire sera encore là samedi. Pour ce quatrième jour de mobilisation, et de départ en vacances pour une partie du pays, les syndicats de cheminots n’ont pas appelé à la grève. « Des camarades ne peuvent tout simplement pas assumer autant de jours sans salaire », rapporte Basile Pot. Lui n’est pas prêt à aligner 57 jours de grève, comme en 2019, parce qu’il n’en a pas les moyens et doute de l’efficacité des cortèges. « Ces manifestations ne suffiront de toute façon pas à freiner le gouvernement, juge le cheminot. Il faut un mouvement submersif de masse. Trois ou quatre jours de blocage total, et pas seulement des cheminots, profs et raffineurs. On a besoin de tout le monde. Des vendeuses, des puéricultrices et des livreurs. »

Entendu dans le cortège parisien : « Y a moins de monde »

Le cortège principal avance, emmené par des gilets jaunes accompagnés de leur fanfare qui entonnent tout leur répertoire - « Liberté, résistance !», « Ahou anti-anticapitaliste !», rapporte notre journaliste Pierre Bouvier. « Comme la semaine dernière, c’est un peu le bazar : un autre cortège est apparu en amont de celui de tête. Il y a un mini black bloc, les gendarmes mobiles sont très loin devant. Entendu dans la foule à l’instant : « Y a moins de monde ».

Dans le cortège de la manifestation, à Lyon, le 7 février 2023.

Gare de Lyon, les cheminots s’interrogent sur une grève reconductible

Après deux premières journées de mobilisation réussies et une troisième mardi qui marque légèrement le pas, les cheminots s’interrogent sur la suite à donner au mouvement contre la réforme des retraites, alors que la perspective d’une grève reconductible est incertaine. Réunis en assemblée générale à la gare de Lyon, ils ont dressé un état des lieux et tenté d’envisager la suite. Une chose est sûre, la menace d’une grève reconductible à partir de mi-février agitée par la CGT et SUD-Rail en cas de refus du gouvernement de retirer son projet de réforme des retraites, semble s’éloigner.

« Je ne sens pas les gars prêts à se lancer dans une grève reconductible à l’heure actuelle », explique ainsi Thierry Milbeo, militant CGT-Cheminots et conducteur de Transilien à Montargis (Loiret). Finalement peu affectés par la réforme, qui ne touche pas à l’âge pivot des cheminots, ces derniers rechignent à se lancer seuls dans un mouvement dur, si les autres secteurs ne suivent pas.

Comme d’autres cheminots interrogés par l’AFP, Thierry Milbeo ne veut pas faire « grève par procuration ». « Cela fait 30 ans qu’on se mobilise et on a toujours perdu, sauf en 1995. A un moment, on en a marre de faire la grève pour les autres, si ça ne bouge pas plus ailleurs, je pense qu’on ne partira pas », lâche-t-il fataliste.

Le début des vacances scolaires - qui ont commencé samedi pour la zone A et se termineront le 6 mars pour la zone C - n’incite pas non plus à se lancer dans un mouvement reconductible. Une seconde journée de grève est en effet prévue mercredi à l’appel de la CGT et SUD. « Aujourd’hui, on fait une tentative de durcissement du mouvement avec les journées de grève du 7 et 8 février », a lancé au micro Fabien Villedieu, délégué syndical SUD-Rail. Mais il faudra « partir en grève reconductible » à un moment donné, a-t-il souhaité, avançant la date du 8 mars, « journée des droits des femmes qui est une belle date pour partir en reconductible ».

Depuis le départ, l’exécutif exclut formellement d’activer le levier fiscal pour abonder les pensions des Français. Gabriel Attal, le ministre délégué aux comptes publics, l’a encore redit dans un entretien avec Le Parisien, le 21 janvier :

Il y a un désaccord de fond avec les syndicats : pour financer les retraites, nous choisissons le travail, eux privilégient les impôts. Moi je le dis : on est au taquet sur les impôts en France !

La majorité est convaincue qu’augmenter la pression fiscale sur les entreprises les dissuaderait d’investir en France et menacerait l’emploi et l’économie. Les macronistes refusent tout autant de creuser la dette de l’Etat, au nom de la préservation des chances des générations futures.

A leurs yeux, il n’y a donc pas d’autre solution que de faire travailler les Français davantage pour augmenter les richesses et financer les retraites.

Le taux de grévistes à 11,4 % dans la fonction publique d’Etat, contre 19,4 % le 31 janvier et 28 % le 19, selon le ministère

Un peu plus de 11 % des fonctionnaires étaient en grève, mardi en milieu de journée, dans la fonction publique d’Etat, contre 19,4 % lors de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme gouvernementale des retraites et 28 % lors de la première, selon le ministère de la fonction publique. Dans la fonction publique territoriale, le taux de grévistes était également en baisse, à 4,19 %, contre 7,9 % le 31 janvier et 11,3 % le 19, précise le ministère.

Le cortège parisien se met en mouvement

Les manifestants rassemblés place de l'Opera, à Paris, au troisième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, le 7 février 2023.

Le cortège parisien emmené par la CFDT s’est mis en mouvement place de l’Opéra, rapporte notre journaliste Pierre Bouvier, qui se trouve sur place.

Dans le Nord, l’affluence à Douai et Valenciennes comparable à celle des deux premières journées de mobilisation, selon la CGT

Avec 5 500 manifestants à Douai et 10 000 à Valenciennes, selon Jean-Paul Delescaut, le secrétaire général départemental de la CGT, « on reste plus ou moins à ce qu’on était lors des deux premières manifs », le 19 et le 31 janvier.

Alexandre Lenoir
Cortège de manifestants, à Alès (Gard), le 7 février 2023.

A Rodez, avec cette réforme, « on est nombreux à ne pas savoir ce qui nous attend »

A Rodez, dans l’Aveyron, après les participations record des deux premières journées de mobilisation, la troisième est beaucoup moins importante. Pour Jacques Panis, 50 ans, de la fédération CGT locale, cela s’explique par le fait que les autres villes du département organisent leur propre défilé. « Les actifs ont du mal à se mobiliser », explique par ailleurs cet employé de la santé à domicile. Dans le cortège qui démarre à 13 heures, beaucoup de salariés de l’usine Bosch, plus gros employeur de la ville avec 1 250 salariés. Thierry, 59 ans, a passé toute sa vie chez l’équipementier automobile, qui prévoit 750 départs volontaires d’ici 2028. « La Bosch me paye la pré-retraite, mais avec cette nouvelle loi, on est nombreux à ne pas savoir ce qui nous attend », dit-il, alors que le soleil apparaît timidement sur la capitale rouergate.

Philippe Gagnebet (Toulouse, correspondant)

L’université Rennes-II fermée jusqu’à jeudi inclus

L’université Rennes-II sera fermée jusqu’à jeudi inclus au lendemain de la décision de plusieurs centaines d’étudiants de bloquer leur faculté, a annoncé mardi la présidence de l’université bretonne. « Ce matin, nous avons constaté que tous les bâtiments du campus Villejean étaient inaccessibles. Compte tenu des dégradations et la quantité de mobilier sorti, le campus restera fermé jusqu’à jeudi inclus afin de remettre les locaux en état de fonctionnement », explique la présidence de Rennes-II dans un communiqué.

A l’issue d’un vote tenu lundi, des étudiants avaient sorti des tables, chaises et autre éléments de mobilier de l’université pour les entasser devant des bâtiments de la faculté, avait constaté un journaliste de l’AFP.

Fer de lance traditionnel de la contestation étudiante, l’université de Rennes-II compte quelque 21 000 étudiants au total.

Rassemblement de jeunes avant le départ de la manifestation, à Alès (Gard), le 7 février 2023.

La présidente de l’Assemblée dénonce des « pressions » et des « intimidations inqualifiables » dans le cadre du débat

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a dénoncé mardi des « pressions » et des « intimidations inqualifiables » à l’encontre des députés des groupes Renaissance et Rassemblement national en marge des débats sur les retraites. Lundi, « c’est la présidente de la commission des affaires sociales [Fadila Khattabi, Renaissance] qui recevait une lettre particulièrement odieuse d’insultes racistes et de menaces contre elle et sa famille. Ces agissements, ces pressions, ces intimidations sont inqualifiables et nous ne les tolérerons pas », a-t-elle assuré.

Yaël Braun-Pivet a également dénoncé « des appels téléphoniques malveillants qui ont été adressés à certains membres de cette Assemblée ». Elle faisait référence à des messages vocaux reçus par des députées du Rassemblement national, prétendant qu’un membre de leur famille était hospitalisé. Une « manœuvre » destinée à les éloigner de l’hémicycle, selon la présidente du groupe Marine Le Pen, qui a dénoncé « un fait extrêmement grave ».

Lundi soir, l’élue RN Laurence Robert-Dehault (Haute-Marne) a fait écouter à la presse l’un de ses messages vocaux : « Bonsoir Mme Robert-Dehault, le centre hospitalier. Nous vous appelons car un de vos proches vient d’être admis en urgence à l’hôpital. Si vous pouvez vous rendre sur place, vous êtes attendue, vous pouvez nous rappeler au 03… » Selon une source parlementaire, Marine Le Pen va demander la protection fonctionnelle pour les trois députées visées, c’est-à-dire une prise en charge de leurs frais d’avocat par la chambre basse. « L’Assemblée nationale sera aux côtés, en tant qu’institution, de chaque parlementaire qui sera menacé dans l’exercice de ses fonctions » et ce « quel que soit son bord politique », a promis Mme Braun-Pivet.

Elle a également dénoncé une action menée par des militants le matin même qui ont tagué des messages prônant la retraite à 60 ans sur une porte et aux abords de l’Assemblée. « Rien ne doit empêcher les parlementaires de débattre. Aucune menace ne doit faire pression sur leur vote. Protégeons notre démocratie », a abondé sur Twitter le ministre chargé des relations avec le Parlement, Franck Riester.

Le point sur la mobilisation à la mi-journée

  • Les mobilisations semblaient marquer le pas mardi par rapport aux deux précédentes journées nationales d’action contre la réforme des retraites.
  • Le taux d’enseignants grévistes était de 14,17 %, selon le ministère de l’éducation nationale. Ce chiffre ne prend pas en considération la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), déjà en vacances. Le 31 janvier, le taux d’enseignants grévistes avait été de 25,92 %, selon le ministère, bien en deçà des chiffres des syndicats, qui avaient comptabilisé au moins 50 % de grévistes.
  • Le trafic était encore une fois très perturbé à la SNCF, avec 25 % de grévistes contre 36 % le 31 janvier et 46 % le 19, de source syndicale. La direction de la SNCF ne communique jamais d’estimation. SNCF Voyageurs a annulé 1 TGV sur 2, la quasi-totalité des Intercités et 7 TER sur 10. Les perturbations étaient également importantes sur le réseau parisien RATP, mais aucune ligne de métro n’était totalement fermée.
  • La mobilisation restait forte elle aussi dans les raffineries et dépôts de carburants de TotalEnergies qui comptaient de 75 à 100 % de grévistes, selon la CGT. La direction estimait le taux de grévistes à 56 %, contre 55 % le 31 janvier et 65 % le 19 janvier. Les expéditions de carburants sont bloquées, mais TotalEnergies dit disposer de stocks dans les dépôts pour éviter des pénuries dans les stations-service.
  • Côté électricité, il y avait 30,3 % de grévistes chez EDF, selon la direction, en nette baisse (40,3 % le 31 janvier). La production électrique était réduite de 4 120 MW en fin de matinée, l’équivalent de quatre réacteurs nucléaires débranchés, mais sans provoquer de coupures.
  • Les syndicats ont appelé à une quatrième journée de grèves et de manifestations samedi 11 février.

Un peu plus de 30 % de grévistes chez EDF à la mi-journée, contre 40,3 % le 31 janvier, selon la direction

Le taux de grévistes chez EDF s’élevait mardi à la mi-journée à 30,3 % de l’effectif global, contre 40,3 % lors de la journée de mobilisation du 31 janvier contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, a annoncé la direction. Le mouvement social a entraîné des baisses de production électrique qui représentaient 4 120 MW en fin de matinée, soit l’équivalent de quatre réacteurs nucléaires. Le 31 janvier, elles s’élevaient au même moment à 3 210 MW, toujours selon la direction d’EDF.

Philippe Martinez appelle à des grèves « plus dures, plus nombreuses, plus massives »

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a appelé mardi à des « grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles », au départ de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites. « Si le gouvernement persiste à ne pas écouter, il faudra forcément monter d’un cran », a-t-il déclaré à la presse. Le dirigeant syndical se dit par ailleurs optimiste quant à la participation à cette troisième journée de grèves et de manifestations, assurant « qu’on est au niveau du 19, si ce n’est plus ». A ses côtés, Laurent Berger (CFDT) a jugé que ce serait « une folie démocratique de rester sourd » à la contestation.

Un quart du personnel de la SNCF en grève, contre 36 % le 31 janvier et 46 % le 19 janvier

Le taux de grévistes atteint 25 % à la SNCF mardi pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, alors qu’il était de 36,5 % lors de la deuxième, le 31 janvier, et de 46,3 % pour la première, le 19 janvier, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source syndicale.

Dans le détail, on compte 57 % de grévistes chez les conducteurs de trains, 33 % chez les contrôleurs et 25 % chez les aiguilleurs, selon ces chiffres provisoires à la mi-journée. La direction de la SNCF ne communique pas d’estimation.

Les perturbations restent importantes sur le réseau ferré, alors que l’ensemble des syndicats représentatifs a appelé à cesser le travail, même si beaucoup plus de trains circulent que lors des précédentes journées de mobilisation. Selon un porte-parole en fin de matinée, les opérations ne rencontraient « pas de difficultés non prévues ». SNCF Voyageurs a annulé 1 TGV sur 2 en moyenne, la quasi-totalité des Intercités et 7 TER sur 10. La situation est une fois de plus contrastée dans la région parisienne, avec entre un tiers et une moitié des trains sur la plupart des lignes et une situation très difficile pour le RER D.

La CGT Cheminots et SUD Rail ont appelé à une nouvelle journée de grève mercredi, ce qui devrait entraîner de nouvelles difficultés. La compagnie doit communiquer ses prévisions en fin d’après-midi. Elle a déjà fait savoir que le trafic sera « perturbé » en Ile-de-France.

C’est la fin de ce tchat

Merci à toutes et tous pour vos très nombreuses questions. Nous allons désormais reprendre la couverture de l’actualité de cette journée de grève et de manifestations – et de discussions à l’Assemblée nationale.

Le contexte

Live animé par Marie Slavicek et Jean-Philippe Lefief

Image de couverture : Dans le cortège de la manifestation, à Paris, le 7 février 2023. Michel Euler / AP

  • Voici notre carte avec les chiffres des participations aux manifestations du 7 février.
  • Après deux journées de grève et de manifestations, les 19 et 31 janvier, dont la dernière a dépassé le record de participation de 2010, l’intersyndicale a annoncé deux nouvelles journées d’action, les mardi 7 et samedi 11 février. Nos journalistes sont mobilisés à Paris, Alès, Blois, Lille ou Rodez pour vous raconter la journée.
  • La deuxième journée de mobilisation a réuni le 31 janvier plus de 1,27 million de personnes, selon le ministère de l’intérieur (plus de 2,5 millions, selon les syndicats), soit davantage que la première du 19 janvier (1,12 million de personnes, selon les autorités), et que le record historique de 2010. « Il faut amplifier » la mobilisation, a enjoint le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. Les syndicats restent toutefois prudents sur leurs chances d’égaler la mobilisation du 31 janvier.
  • Dans l’opinion, la contestation va grandissante contre la réforme phare du second quinquennat Macron. Mais le gouvernement n’en démord pas : elle est « indispensable » pour « préserver notre système de retraites par répartition », a réaffirmé jeudi la première ministre, sans dévier sur le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans.
  • Tchat. La bataille sur la réforme des retraites, qui s’est également engagée lundi après-midi à l’Assemblée, promet par ailleurs d’être une course d’obstacles pour le gouvernement. Jérémie Lamothe, journaliste chargé de l’actualité du Parlement, a répondu à vos questions à 12 heures.

Nos contenus sur la réforme des retraites :

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