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CHRONIQUE. Pour réformer les retraites, comment diable le président a-t-il pu se mettre à dos Bayrou, une partie de sa majorité et surtout… lui-même ?
Il est des fois où on a quelque mal à saisir ce qui se passe dans les méandres cérébraux de notre président de la République. Où l'on se dit que doivent s'y faire de temps en temps quelques nœuds, sources d'injonctions politiques contradictoires. Où l'on voit son impatience entrer en conflit avec ses bonnes résolutions.
L'affaire de la réforme des retraites suscite pareilles interrogations. Elle crée en tout cas un fâcheux maelstrom politique. Elle avait déjà empoisonné le premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Elle empoisonne le second. Mais en pire.
Âge de départ, durée des cotisations, pénibilité, régimes spéciaux, pension minimale… À ces casse-tête, Macron a ajouté un piment de son cru : une affaire de calendrier. Il veut aller vite et annonce le 12 septembre son vœu de faire voter sa...
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