Réservé aux abonnés

L’ampleur des cortèges ce mardi pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est une satisfaction pour les syndicats, mais elle n’est pas une surprise. SEBASTIEN SORIANO/Le Figaro

ANALYSE - Cette fois, le gouvernement avait anticipé et la majorité a commencé à se réveiller.

Plus de manifestants, mais moins de grévistes. Tel est le bilan de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L’ampleur des cortèges est une satisfaction pour les syndicats, mais elle n’est pas une surprise ; et elle ne devrait pas peser sur la détermination de l’exécutif, peut-être un peu mieux armé qu’il l’était il y a dix jours.

Le gouvernement avait été pris de court par le succès de la journée du 19 janvier. Sa sous-estimation de la mobilisation l’avait déstabilisé. S’en était suivi du doute au sein même de la majorité, du flottement dans les explications ministérielles, de la prise de distance de la part des alliés et du mutisme de la part des poids lourds de la macronie. Les pro-réforme étaient sur la défensive comme groggy par une vague mal évaluée.

Le test de l’unité politique

Cette fois, au moins, il avait anticipé et la majorité a commencé à se réveiller. Anticiper, ça veut dire ne pas indexer sa détermination sur le niveau de la mobilisation. C’est pour cela que c’est en amont de…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 69% à découvrir.

Le Figaro

La liberté c’est aussi d’aller à la fin d’un débat.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille

Mobilisation contre la réforme des retraites: «Un succès, mais pas une surprise»

S'ABONNERS'abonner