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Le 12 septembre 1968, sur le port de Nice, des sauveteurs ramènent des restes de corps retrouvés sur les lieux du crash de la Caravelle. KEYSTONE-FRANCE/KEYSTONE

ENQUÊTE - Le 11 septembre 1968, un avion d’Air France s’abîmait en Méditerranée, causant la mort de 95 personnes. Alors que de nombreux éléments accréditent la thèse d’un tir de missile de l’armée, les familles des victimes continuent de se battre pour connaître les causes de l’accident et faire leur deuil. Elles attendent un geste d’Emmanuel Macron.

Bastia ( Haute-Corse)

Affaire d’État pour les familles des victimes, accident dramatique pour les autorités. Près de cinquante-cinq ans après le crash de la Caravelle Ajaccio-Nice qui avait causé la mort de 95 personnes, dont six membres d’équipage, le dossier n’a toujours pas livré toute sa vérité. Entre secret-défense et manque d’éléments. Alors qu’une instruction est toujours en cours à Nice, la dernière lettre de Mathieu Paoli, président de l’association des familles de victimes de la catastrophe, adressée à Emmanuel Macron, début janvier, vient rappeler ces enjeux: «Nous ne remettons pas en cause votre sincérité, mais je pense que vous avez quand même tous les pouvoirs pour faire en sorte de soulager les familles de ce lourd poids qu’elles supportent depuis ce triste jour du crash. Vous serez le seul président depuis l’accident à révéler ce secret.» Cet habitant d’Ajaccio, qui a perdu ses parents, Toussainte et Ange-Marie, dans le crash, défend comme beaucoup d’autres la thèse d’un…

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