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Laure de Clermont-Tonnerre montre des corps dénudés dans la maladresse mécanique de la première fois. Puis chorégraphie des étreintes harmonieuses surgies de la confiance et d’une intimité prolongée. Parisa Taghizadeh/Netflix

CRITIQUE - L’interprète de la jeune Diana de The Crown se met à nu dans cette adaptation du roman de D.H. Lawrence, signée par la réalisatrice française Laure de Clermont-Tonnerre.

Diana diaphane et ingénue qui découvre son pouvoir de séduction sur les foules: Emma Corrin était le joyau incandescent et la révélation de The Crown saison 4 à laquelle elle apportait une vitalité époustouflante. La série de Netflix sur Elizabeth II, qui a poursuivi sans la comédienne, montre depuis des signes d’essoufflement. Libérée des atours de Lady Di, la Britannique de 26 ans n’a pas chômé. Dans My Policeman, à découvrir sur Amazon Prime Video, elle campait une jeune institutrice qui découvrait l’homosexualité de son mari et dénonçait son amant dans l’Angleterre des fifties, le condamnant à l’opprobre et à la prison. Un portrait trouble d’une jeune femme aux désirs et aux besoins de tendresse étouffés par l’ordre moral.

Des thèmes qu’Emma Corrin approfondit, avec un abandon et une maturité remarquables, dans une nouvelle et sensuelle adaptation pour Netflix du roman sulfureux et érotique de D.H. Lawrence L’Amant de Lady Chatterley. Sorti sous le manteau en 1928, l’ouvrage n’a pu être…

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Le Figaro

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