« Nous moissonnons maintenant tout le travail que nous semons depuis 3 ans. » Jamais le général Jean-Louis Georgelin ne s’était montré aussi optimiste. Samedi 3 décembre, sur RTL, le président de l’établissement public en charge de la restauration de Notre Dame de Paris s’est félicité de l’avancée du chantier : « On voit des résultats qui sont assez spectaculaires. (...) Nous sommes en voie de gagner notre pari de 2024. »
« Planification rigoureuse »
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Refusant de confirmer que les travaux auraient pris de l’avance - « je reste extrêmement prudent parce qu’il peut arriver des événements d’ici-là » - il souligne cependant que la « planification très rigoureuse » est tenue. Sauf imprévu, la réouverture interviendra bien dans deux ans.
Ces derniers jours, le chantier a connu de nombreuses avancées visibles. Sur le transept, les cintres en bois qui vont permettre de reconstruire la voûte sont installés. Le bras nord du transept est refermé : la dernière pierre de la voute a été posée jeudi 1er décembre.
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Le démontage de l’échafaudage du transept sud est en train d’être achevé : la façade s’offrira bientôt de nouveau à la vue des promeneurs depuis la rive gauche de la Seine. Un autre échafaudage, gigantesque, est lui en cours de montage. Il s’agit de celui qui permettra la reconstruction de la flèche de la cathédrale tout au long de l’année 2023. Il culminera à 100 mètres au-dessus des quais.
L’optimisme du général Georgelin va dans le sens de celui de la Cour des comptes qui estimait début octobre que « les conditions permettant d’assurer la réouverture de Notre-Dame en 2024 semblaient réunies. »
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