Politique.
Lors de son arrivée au pouvoir il y a un peu plus d’un an, le président colombien a mis en place une stratégie consistant à négocier avec les groupes armés encore en activité. Si un accord de cessez-le-feu a été signé le 19 septembre avec la principale mouvance dissidente des Farc, les résultats restent très mitigés.

Le 19 septembre, le gouvernement colombien a annoncé l’ouverture de négociations de paix avec l’État-major central (EMC), le plus grand groupe dissident à avoir refusé de se soumettre à l’accord de paix signé en 2016 avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Les représentants du groupe armé de 3 000 combattants se sont réunis avec ceux du gouvernement, “qui veut leur donner […] une seconde chance de déposer les armes”, a rappelé le journal El País de Cali. Un cessez-le-feu d’un an qui débutera le 8 octobre a été signé et viendra s’ajouter à celui en cours avec la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN).
Cependant, le haut-commissaire à la paix en Colombie, Danilo Rueda, a lui-même reconnu que sa tâche consistera à présent à “faire face au scepticism
Emilien Pérez
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