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L’on se demande gentiment ce qu’il restera dans une génération de cette annexe de comptoir. Fera-t-elle patine? En aura-t-on la mélancolie? Pierre Lucet-Penato (restaurant P'tit Deux)

CRITIQUE GASTRONOMIQUE - Que nous dira-t-il, plus tard, ce repaire aux bois blonds comme les jolis bobos qui l’accompagnent, de ce Paris 2022 où les petites foules de food, les petites bandes de bouffe s’y retrouvaient à «afterworker» leurs appétits?

Sur cette seule page, vous allez comprendre le tournis qui fait aujourd’hui l’appétit de Paris. Car avant de lire cette chronique, prière d’aviser celle qui la colle sur sa droite. On y avise un café, der des ders, vrai de vrai, un troquet de gueule qui y met encore du sien, son décor de carte postale très sonore, ses assiettes de bon gars lâchées entre l’œuf mimosa et le chateaubriand pommes sautés. Revenez maintenant à ces lignes pour retrouver les petits détours d’un 11e arrondissement moins popu que post-bourgeois en même temps que des nouvelles du duo très Un gars, une fille (Tiphaine, Romain, Romain, Tiphaine). Lesquels traversent leur rue de la Fontaine-au-Roi, ajoutent à leur bistromaniaque Deux, une annexe de comptoir basiquement baptisée P’tit Deux, et, à l’exact inverse du café de la chronique ci-contre, nous racontent l’autre côté du miroir avec ce très contemporain comptoir.

Appétit «afterwork»

Et puisqu’il la ramène dans ses murs blancs pareils au catalogue Ikea, ces touches de bleu roi charmantes…

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Le Figaro

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