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[Pac 2023] Derniers jours pour demander les aides ovine et caprine

Vous avez jusqu’à ce mardi 31 janvier 2023, au plus tard, pour déposer vos demandes d’aides ovine et caprine dans le cadre de la Pac 2023. La télédéclaration ouverte depuis le 1er janvier est indispensable à l’obtention de ces aides. Il restera toutefois possible de déposer des dossiers entre le 1er et le 27 février 2023 inclus, mais le montant des aides sera progressivement réduit sur la période à raison de 1% par jour de retard. Toute demande d’aides remise après cette date sera refusée. Les conditions d'accès à ces deux aides pour 2023 viennent d'être précisées dans un arrêté du 23 janvier 2023 publié au journal officiel le 29 janvier.

Peu de changements

Pour la majorité des élevages, il n’y aura pas de bouleversement avec cette nouvelle mouture de la Pac. Le montant de l'aide ovine qui avait finalement atteint 22,08 € en 2022 est estimé à 21 € cette année. Les compléments pour les 500 premières brebis ou pour les jeunes installés ne bougeront pas. Pour les chèvres, l’aide est fixée en très légère hausse à 15 € par tête, toujours selon les estimations.

Ingénieur à la chambre d’agriculture de Haute-Loire, Fabrice Vassort dresse un bilan des premières simulations sur l'impact de la réforme : "Nous attendons une baisse progressive des aides autour de 13 % entre 2023 et 2027 en ovin viande". Et d'ajouter que les élevages ovins et caprins ont un avantage, surtout hors zones de plaine : "Dans de nombreux cas, il sera assez facile de cocher les cases des écorégimes. Cela permettra une compensation de la baisse des aides couplées." Pour les écorégimes, il faudra choisir entre l'une des trois voies d’accession : pratiques culturales, certifications ou biodiversité.

Attention au seuil de chargement

La Confédération paysanne s'inquiétait, à la mi-janvier, des nouveaux seuils de chargement à l'hectare. Placés désormais à 0,2 UGB/ha dans sur les surfaces pastorales ligneuses, certains éleveurs devront veiller à ne pas se situer sous cette limite. "Certains de nos éleveurs s’inquiètent et craignent pour le pastoralisme en général. Il faut être vigilant, notamment dans les bois pâturés qui sont très utilisés dans certaines régions", avertit Fabrice Vassort.