Après le pass Navigo, le ticket de métro devrait lui aussi coûter plus cher à partir du 1er janvier. La hausse sera de 40 centimes à l’unité, selon BFMTV.
Par Le Point.fr
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L'usager francilien risque de trinquer l'année prochaine. Alors que le pass Navigo devrait connaître une hausse de son tarif, le prix du ticket de métro parisien va lui aussi augmenter en 2023, selon les informations de BFMTV. D'après une délibération d'Île-de-France Mobilités, consultée par la chaîne d'information, le ticket de métro vendu à l'unité devrait coûter 2,30 euros au 1er janvier 2023, contre 1,90 euro actuellement, soit une hausse de 21 %.
Le carnet de 10 tickets dématérialisés va également augmenter à 17,90 euros, au lieu de 14,90 euros, soit une hausse de 3 euros, et à 20,30 euros pour leur version en carton, contre 16,90 euros actuellement.
Autre hausse : celle du Navigo, qui va passer à 90 euros (contre 75,20 euros actuellement), selon une décision qui doit être actée le 7 décembre lors du conseil d'administration d'Île-de-France Mobilités, rapporte la chaîne. En revanche, les usagers ayant souscrit aux forfaits imagine R ne verront pas leur abonnement augmenter au 1er janvier puisque la souscription va de septembre à septembre. L'augmentation sera effective lors du renouvellement, en septembre 2023.
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La présidente de la région, Valérie Pécresse, espérait pourtant contenir la hausse du pass Navigo à 80 euros, à condition que les entreprises augmentent leur versement mobilité, une taxe pesant sur les entreprises de plus de 11 salariés pour financer les transports, mais l'augmentation n'est finalement jamais intervenue. Néanmoins, grâce à la hausse de la masse salariale de près de 5 % dans la région Île-de-France, les recettes du versement mobilité vont augmenter de 468 millions d'euros.
Après avoir agité la menace d'un pass Navigo à 100 euros, la présidente de la région a dû néanmoins se résoudre à une hausse importante. Cette augmentation de prix doit permettre à IDFM d'enregistrer 440 millions d'euros de recettes supplémentaires, qui serviront notamment à lancer les essais sur les nouvelles lignes et à payer la facture énergétique qui devrait exploser l'année prochaine. Actuellement, les collectivités locales financent les transports franciliens à hauteur de 12 %, les voyageurs de 38 % et les entreprises de 50 %.
