France
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"Peter von Kant" revisite Fasbinder

Peter von Kant **

de François Ozon

Film français, 1h25

On sait que François Ozon est obsédé par le dramaturge et cinéaste allemand Rainer Werner Fassbinder. Son troisième long métrage depuis la chute brûlante de la pierre. Un huis-clos à l'esthétique clinquante qui a imposé son style et son univers particulier dans le paysage du cinéma français de l'époque.

Il est de retour avec ce Peter von Kant. Ce sontles larmes amères de Petra Fonkant,Fasbinder lui-même une adaptation très libre de la pièce que Fasbinder lui-même a portée au grand écran en 1972. Personnage genré - un trio d'hommes plutôt qu'un trio de femmes - et remplaçant le monde du cinéma par celui de la mode, le réalisateur en donne une vision très personnelle.

"Instinctivement, j'ai pensé que ce texte était en fait un autoportrait.décrit François Ozon. En relisant le texte, j'ai pu parler de Fasbinder, et aussi sur moi avec l'effet miroir. »

Théâtre de boulevard et mélodie fleurie Pendant

Dennis Menoche incarne ce Peter von Kant, cinéaste Demi Urgos, figure cruelle et pathétique à Cologne dans les années 1970 dans sa troisième collaboration avec Ozon... Il martyrise son assistant (l'excellent Stephen Crépon dans un rôle discret) et tombe amoureux du jeune Amir que lui présente son ex-muse , Sidney (Isabel Ajani), devenue star de cinéma. Vous ressemblez à un chat et sa proie pour mieux la plier à ses désirs avant qu'il ne devienne un acteur à succès et qu'il ne soit libéré de son emprise et ne le dévaste. autour.

Les acteurs se promènent en pantalon de peau et dansent le désespoir en pantalon de panthère, ce qui est formidable sur la chanson de Coravoquer. Dans un cadre unique. Le film filme des rochers entre le théâtre du boulevard et la mélodie fleurie . La Douglas Sark, l'une des sources d'inspiration de Fasbinder. Au sujet originel, François Ozon ajoute beaucoup de ridicule et quelques clins d'œil à son métier. Il n'a d'autre choix que de "sauver" son personnage, adoré par sa solitude et sa bien-aimée impuissance.