
Live en cours
Parmi les objectifs présentés par le chef de l’Etat pour « renforcer » la souveraineté de la France : la production d’un million de voitures électriques et d’un million de pompes à chaleur d’ici 2027, ainsi que l’objectif de passer « de 60 % d’énergies fossiles à 40 % à l’horizon 2030 ».
Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron
- L’objectif de la France est de passer « de 60 % d’énergies fossiles à 40 % à l’horizon 2030 », a déclaré Emmanuel Macron, lundi, à l’issue d’une réunion du Conseil de planification écologique à l’Elysée. Et d’ajouter qu’un « objectif (…) absolument fondamental dans cette décarbonation, c’est la sortie du charbon », qui doit être effective au 1ᵉʳ janvier 2027.
- L’Etat va abonder à hauteur de 700 millions d’euros la construction de treize RER métropolitains. Ces projets de RER « donneront lieu à une planification » et à des financements dans le cadre des contrats de plan Etat-régions qui seront signés en octobre, a-t-il précisé.
- Concernant l’automobile, Emmanuel Macron a rappelé l’objectif de la production d’au moins 1 million de voitures électriques d’ici 2027 en France.
- Le chef de l’Etat a promis d’annoncer en octobre une reprise du « contrôle du prix de notre électricité » pour qu’elle soit « soutenable à la fois pour nos entreprises et pour nos ménages », dans un contexte d’inflation et alors que les prix de l’énergie sont toujours hauts.
- La France devra produire « 1 million de pompes à chaleur » d’ici la fin du quinquennat, triplant le niveau de production actuel, a dit Emmanuel Macron.
Tout le live
Nous allons maintenant clore ce live.
Merci à toutes et à tous de l’avoir suivi.
Dès le début de son allocution, le président de la République a renvoyé ce sujet à plus tard : « Une stratégie biodiversité (…) sera présentée en octobre », a-t-il déclaré, en évoquant juste avant « un effondrement de notre biodiversité ».
Dans son discours, Emmanuel Macron n’a pas donné d’objectifs chiffrés, mais a annoncé « avoir une réunion politique en octobre et novembre sur le déploiement de l’éolien en mer, qui permettra de lancer le débat public ». Aussi, le chef de l’Etat a estimé que le déploiement de l’éolien en mer à venir « permettra de tenir l’objectif des appels d’offres à horizon fin 2024 ». Une loi sur la production de l’énergie est à prévoir « pour le mois de décembre », a-t-il conclu sur la question.
Le président de la République n’a pas évoqué l’énergie solaire.
Lire aussi : Eolien en mer : les nuages s’amoncellent sur la filière
Emmanuel Macron a brièvement évoqué la question pour tancer les formations politiques qui « condamnent parfois trop vite le nucléaire ». Le chef de l’Etat a également qualifié de « chance » le fait d’avoir des installations nucléaires sur notre territoire.
A son arrivée à l’Elysée, en 2017, Emmanuel Macron évoquait son ambition de réduire drastiquement la part du nucléaire dans le mix électrique français. Désormais, il prône le retour dans « la grande aventure du nucléaire civil ».
Ce qu’il faut retenir de l’allocution d’Emmanuel Macron
- L’objectif de la France est de passer « de 60 % d’énergies fossiles à 40 % à l’horizon 2030 », a déclaré Emmanuel Macron, lundi, à l’issue d’une réunion du Conseil de planification écologique à l’Elysée. Et d’ajouter qu’un « objectif (…) absolument fondamental dans cette décarbonation, c’est la sortie du charbon », qui doit être effective au 1ᵉʳ janvier 2027.
- L’Etat va abonder à hauteur de 700 millions d’euros la construction de treize RER métropolitains. Ces projets de RER « donneront lieu à une planification » et à des financements dans le cadre des contrats de plan Etat-régions qui seront signés en octobre, a-t-il précisé.
- Concernant l’automobile, Emmanuel Macron a rappelé l’objectif de la production d’au moins 1 million de voitures électriques d’ici 2027 en France.
- Le chef de l’Etat a promis d’annoncer en octobre une reprise du « contrôle du prix de notre électricité » pour qu’elle soit « soutenable à la fois pour nos entreprises et pour nos ménages », dans un contexte d’inflation et alors que les prix de l’énergie sont toujours hauts.
- La France devra produire « 1 million de pompes à chaleur » d’ici la fin du quinquennat, triplant le niveau de production actuel, a dit Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat a bien parlé de la rénovation thermique des bâtiments. Il considère que cet enjeu « doit [être doublé] d’une politique de justice et d’accessibilité ». Sans rien annoncer de précis ni de chiffré, Emmanuel Macron considère que l’Etat devra « accompagner les ménages qui sont les plus modestes et au-delà de ce qu[’il a] commencé à faire avec MaPrimeRénov’ ». Il a assuré « continuer sa réforme et sa transformation, et donc avec une stratégie qui va se lancer dans le logement social dès octobre et avec la finalisation de l’ensemble [des] mécanismes d’accompagnement pour la rénovation des logements en novembre. [L’Etat va] accélérer les investissements pour la rénovation thermique de [ses] propres logements », a-t-il conclu sur cette question.
Lire aussi : MaPrimeRénov’ : ce qui change pour les ménages et les copropriétés
Emmanuel Macron, sur les produits phytosanitaires : « en France, nous allons baisser de 30 % notre dépendance »
« Avoir une écologie accessible, c’est ne jamais laisser des agriculteurs sans solution – c’est la politique que nous avons tenu pour le glyphosate – et de toujours chercher le bon point d’équilibre. Néanmoins, en France, nous allons baisser de 30 % – ce qui est unique en Europe – notre dépendance », a déclaré le chef de l’Etat.
La Commission européenne a proposé, mercredi 20 septembre, de renouveler l’autorisation du glyphosate, un herbicide controversé, au sein de l’Union européenne pour dix ans.
Mise à jour à 19 h 15 : Lors de son allocution, le chef de l’Etat n’a pas dit sur quoi portait la baisse de 30 %. Cette précision a été apportée dans un second temps, lors d’un point de presse de l’Elysée, qui a ajouté qu’il ne s’agissait pas d’un nouvel objectif, mais de la baisse de consommation des produits phytosanitaires enregistrée à ce jour depuis 2017.
En novembre, le gouvernement « révélera » le dispositif de leasing à 100 euros pour un véhicule électrique
« Dès le mois de novembre, nous serons en situation (…) de révéler ce dispositif de leasing [ou crédit-bail, qui permet de louer un véhicule pour une durée déterminée avant d’en devenir éventuellement propriétaire] à 100 euros » pour un véhicule électrique, déclare Emmanuel Macron. « Nous voulons [que ce dispositif] soit juste, bien ciblé et (…) qu’il permette l’accès à des véhicules électriques qui sont produits en Europe. »
Le projet de loi pour l’industrie verte, présenté en octobre, devrait permettre de « reprendre le contrôle du prix de notre électricité », selon Emmanuel Macron
« Il n’y a pas d’écologie qui soit compétitive, si on a un prix d’électricité dont on ne reprend pas le contrôle », cadre le chef de l’Etat dans un contexte d’inflation et de prix de l’énergie toujours hauts.
En rappelant que cette ambition est rendue possible par la nationalisation d’EDF, « nous pourrons en octobre véritablement annoncer des prix de l’électricité qui sont compatibles avec cette compétitivité (...) et avoir des prix qui nous mettent dans une situation tout à fait favorable et compétitive au niveau européen », projette Emmanuel Macron dans un projet de loi pour l’industrie verte.
Le chef de l’Etat veut « arriver à produire 1 million de pompes à chaleur d’ici 2027 »
La France devra produire « 1 million de pompes à chaleur » d’ici la fin du quinquennat, le niveau de production sera ainsi triplé, annonce Emmanuel Macron. « Nous avons décidé (…) de développer une filière industrielle de pompes à chaleur qui est un formidable levier de substitution, beaucoup moins consommateur et émetteur », affirme le président de la République, qui met également en avant la formation de « 30 000 installateurs ».
« Au moins 1 million de voitures électriques produites d’ici à 2027 sur le sol de France », assure M. Macron
Concernant l’automobile, Emmanuel Macron rappelle l’objectif d’au moins 1 million de voitures électriques produites d’ici 2027 en France, qui sera exportatrice de batteries électriques à l’horizon 2027.
Treize projets retenus de RER métropolitains, un investissement de « 700 millions d’euros de l’Etat »
Emmanuel Macron souhaite développer les transports publics afin de diminuer la dépendance à la voiture individuelle. Dans cette optique, il annonce un investissement de « 700 millions d’euros de l’Etat » afin de mettre en service « treize RER métropolitains ». Ces projets de RER « donneront lieu à une planification » et à des financements dans le cadre des contrats de plan Etat-régions qui seront signés en octobre, précise-t-il. « Ca permettra de lancer là aussi des projets pour notre industrie ferroviaire et les emplois qui vont avec », affirme le président.
« Un objectif qui est absolument fondamental dans cette décarbonation, c’est la sortie du charbon », fixe Emmanuel Macron
Le chef de l’Etat entend « renforcer » la souveraineté de la France en passant par « la décarbonation ». « En effet, au fond, toute cette stratégie [de planification écologique] va nous permettre de réduire notre dépendance à ce qu’on appelle les énergies fossiles, essentiellement le charbon, le pétrole, le gaz… L’énergie que nous ne produisons pas. » L’objectif est de passer « de 60 % d’énergies fossiles à 40 % à l’horizon 2030 », dit-il, en ajoutant : « Un objectif qui est absolument fondamental dans cette décarbonation, c’est la sortie du charbon », qui doit être effective au 1ᵉʳ janvier 2027.
« Nous avons, durant les cinq dernières années, réduit nos émissions de CO₂ deux fois plus vite qu’auparavant », assure le chef de l’Etat
Le président de la République se félicite que la France ait, au cours des cinq dernières années, « réduit [ses] émissions de CO₂ deux fois plus vite qu’auparavant ». « Là où on les réduisait d’environ 1 % par an, on les a réduites de 2 % par an entre 2017 et 2022 », note-t-il. « Si on prend l’effort total depuis 1990, on a fait la moitié du chemin. C’est l’autre moitié qu’il nous reste à faire pour atteindre la réduction de 55 % des émissions de CO₂ en 2030. C’est donc un chemin qui est atteignable. Il suppose d’aller deux fois et demie plus vite sur les cinq années à venir », ajoute Emmanuel Macron en affirmant poursuivre « la philosophie qui a toujours été la nôtre » sur les enjeux climatiques, à savoir « une politique de sobriété mesurée ».
Emmanuel Macron prend la parole
Le chef de l’Etat entame son propos en proposant de « bâtir une écologie à la française » pour répondre « à un triple défi (…), celui du dérèglement et de ses conséquences, celui d’un effondrement de notre biodiversité et celui de fin de l’abondance ».
Il rappelle que les décisions de ce Conseil de planification écologique sont « le fruit de quatorze mois (…) de travaux de concertation ». La dizaine d’actions qui seront détaillées par Emmanuel Macron aujourd’hui seront complétées « par une stratégie biodiversité qui sera présentée en octobre » et par « un plan d’adaptation qui sera présenté en décembre ».
Lire ou relire le projet Adaptation du « Monde »
Entre juin et août, Le Monde a publié une enquête en onze chapitres, consacrée aux défis que représente l’adaptation de la France au réchauffement climatique qui pourrait atteindre en métropole 4 °C en 2100, dans un scénario que le gouvernement juge désormais « réaliste ».
Voir aussi : Tout savoir sur le projet Adaptation lancé par « Le Monde »
La liste des ministres qui composent ce Conseil de planification écologique n’a été communiquée ni par Matignon ni par l’Elysée. On sait cependant que ce conseil s’organise autour de la première ministre, Elisabeth Borne, et des ministres concernés par la transition écologique. Logiquement devraient y figurer Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires ; Marc Fesneau, ministre de l’agriculture ; Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique ; Bruno Le Maire, ministre de l’économie ; Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie ; Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports ; Hervé Berville, secrétaire d’Etat chargé de la mer ; ou encore Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité.
Le climat, grand absent de la rentrée politique d’Emmanuel Macron
Mercredi 30 août, à la maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Emmanuel Macron salue un à un les chefs de parti représentés au Parlement, invités à réfléchir avec lui aux chantiers prioritaires du quinquennat. Pendant les douze heures de discussions, M. Macron n’évoquera presque jamais de lui-même le climat ; et, quand il le fera, le plus souvent, ça sera en réponse à des interpellations de la gauche. Il ne lance aucune initiative collective sur le sujet, pourtant transversal, et à propos duquel l’Elysée répète depuis des mois qu’il faut mobiliser le monde politique et les Français.
Lire aussi : Le climat, grand absent de la rentrée politique d’Emmanuel Macron
Une planification écologique nécessaire pour « protéger le pouvoir d’achat », a assuré Elisabeth Borne
C’est « l’absence de transition écologique » qui conduirait à « une baisse de pouvoir d’achat », a défendu la cheffe du gouvernement, mardi 19 septembre, devant le Conseil national de la refondation, alors que l’articulation entre ces deux thèmes crée des crispations.
Pour les responsables de partis conviés la veille − alors que le gouvernement avait annoncé autoriser la vente à perte de carburant pour « baisser davantage les prix » avant un démenti d’Emmanuel Macron une semaine plus tard −, la question du prix de l’énergie est centrale. Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, a appelé à une conférence « sur les prix de l’énergie » et à une baisse des taxes sur le gaz et l’électricité plutôt qu’une vente à perte, « un placebo sur une jambe de bois (sic) » à ses yeux. Les petites stations-service ne « pourront pas se permettre » une vente à perte, a estimé Marine Tondelier, secrétaire générale d’Europe Ecologie-Les Verts, qui préférerait « taxer les superprofits » de TotalEnergies ou donner des chèques carburant « à ceux qui en ont le plus besoin ».
Au nom du Rassemblement national, la députée européenne Mathilde Androuët a réclamé « une vraie rupture » avec « le libre-échange » qui « encourage la pollution » et a déploré une « absence totale de souci du peuple », pour qui l’environnement est devenu « une contrainte ».
Lire aussi : Planification écologique : « Un bilan en demi-teinte » pour les chefs de parti
En 2022, la France a diminué ses émissions de CO₂, mais les forêts et les sols en ont moins absorbé que prévu
Selon la dernière version de l’Observatoire climat-énergie publiée jeudi 14 septembre, la France n’a pas respecté ses objectifs en matière d’émissions nettes de gaz à effet de serre en 2022, notamment parce que les forêts et les sols ont absorbé moins de dioxyde de carbone (CO₂) qu’espéré.
« Le principal écart vient de la moindre absorption des émissions par les forêts et les sols », conclut cet observatoire, développé par le Réseau Action Climat avec d’autres partenaires, comme l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Les émissions brutes du pays ont atteint 403,8 millions de tonnes d’équivalent CO₂ (Mt CO2e) l’an dernier, un chiffre en baisse, déjà connu et dans les clous des objectifs.
Cependant, le chiffre pour les émissions nettes (celles du pays auxquelles a été retranché le CO₂ absorbé par les sols et la forêt) a dérapé. « La France dépasse de près de 16 Mt CO2e son budget carbone, avec 386,9 Mt CO2e émises, pour un objectif de 367 Mt CO2e », insiste l’observatoire.
Le contexte
Live animé par Dorian Jullien et Marie Slavicek
Image de couverture : Des employés travaillent le long de la ligne d’assemblage qui produit le véhicule électrique Renault Zoe et le véhicule hybride Nissan Micra, à Flins-sur-Seine, le plus grand site de production de Renault en France, le 6 mai 2020. MARTIN BUREAU / AFP
- Emmanuel Macron a présenté lundi 25 septembre son projet de planification écologique, une annonce très attendue et plusieurs fois reportée.
- L’objectif de la France est de passer « de 60 % d’énergies fossiles à 40 % à l’horizon 2030 », a déclaré Emmanuel Macron, lundi, à l’issue d’un Conseil de planification écologique à l’Elysée. Et d’ajouter : « Un objectif qui est absolument fondamental dans cette décarbonation, c’est la sortie du charbon », qui doit être effective au 1ᵉʳ janvier 2027.
- L’Etat va abonder à hauteur de 700 millions d’euros la construction de treize RER métropolitains, a annoncé le président de la République. Ces projets de RER « donneront lieu à une planification » et à des financements dans le cadre des contrats de plan Etat-régions qui seront signés en octobre, a-t-il précisé.
- Concernant l’automobile, Emmanuel Macron a rappelé l’objectif d’au moins 1 million de voitures électriques produites d’ici 2027 en France.
- Le chef de l’Etat a promis d’annoncer en octobre une reprise du « contrôle du prix de notre électricité » pour qu’elle soit « soutenable à la fois pour nos entreprises et pour nos ménages », dans un contexte d’inflation et de prix de l’énergie toujours hauts.
- La France devra produire « un million de pompes à chaleur » d’ici la fin du quinquennat, triplant le niveau actuel, a dit Emmanuel Macron.
Pour approfondir
Climat : les messages d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne très attendus
Planification écologique : Macron et Borne face au mur des choix douloureux
Le climat, grand absent de la rentrée politique d’Emmanuel Macron
Autour d’Elisabeth Borne, une réunion des partis politiques aux airs de « déjà-vu »
Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.