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Plantation de cannabis à Cournonsec : l'élue, son mari et leur fils, remis en liberté sans contrainte

Suite à une dénonciation, les gendarmes de la brigade de Saint-Jean-de-Védas ont procédé à l'interpellation d'une élue de Cournonsec, de son mari et de leur fils, âgé d'une trentaine d'années, ce mardi 4 octobre. Après quatre jours de garde à vue, ils ont finalement tous les trois été remis en liberté.

Après quatre jours d'audition, les gardes à vue de l'élue de Cournonsec, de son mari et de leur fils, suspectés d'être à l'initiative d'un trafic d'herbe de cannabis, ont finalement été levées, ce vendredi 7 octobre, aux alentours de 11 h 45.

Et ce, contre toute attente, il faut bien l'avouer. D'autant que la veille, nous apprenions de source proche de l'enquête que si l'adjointe au maire devait, dans la soirée, être libérée sans charge contre elle, son mari et leur fils, âgé d'une trentaine d'années, devaient, eux, être déférés, ce vendredi matin, en vue d'une comparution immédiate, l'après-midi même.

La thèse d'un trafic abandonnée ?

Mais c'était sans compter sur un revirement de situation, émanant du parquet qui, vers 18 h 30 jeudi soir, a finalement ordonné la prolongation en garde à vue des trois suspects. Avant d'opter pour leur libération pure et simple, ce vendredi matin.

Comment interpréter cette décision ? Si on lit entre les lignes, cela laisse à penser que la thèse d'un trafic de drogue semble tomber à l'eau. Au profit de celle, clamée par le principal mis en cause, d'une production de cannabis à vocation médicale. Et ce, quand bien même les quantités de feuilles de cannabis séchées retrouvées sur place apparaissent très importantes.

Vers de plus amples investigations

Bipolaire, le mari de l'élue n'a en effet eu de cesse d'expliquer qu'il consommait du cannabis pour calmer les effets secondaires d'un traitement médicamenteux lourd. Et, pour ce faire, qu'il cultivait sur sa propriété depuis quatre à cinq ans. Les quantités saisies sont-elles le produit de toutes ces années de récolte ? L'histoire ne le dit pas.

En revanche, selon nos informations, l'enquête se poursuit pour mener de plus amples investigations. À ce sujet, des saisies de comptes bancaires auraient été effectuées et les téléphones portables des trois suspects confisqués.