"Le plastique, c'est génial",a chanté Elmer Food Beat en 1990, faisant l'éloge des préservatifs masculins en latex. "Le plastique est dramatique",Il chante maintenant inquiet de la pollution marine. Les déchets plastiques sont courants ici - le sac flotte dans l'eau. Mais ces pollutions s'infiltrent également dans des rivières invisibles mais larges, et dans l'océan, et dans tout notre environnement sous forme de particules fines et même à l'échelle nanométrique.
Cette pollution invisible, la nature se charge de la renvoyer aux humains pollueurs. Les chercheurs du CNRS de Toulouse ont apporté une nouvelle démonstration de notre capacité à agir en tant qu'apprenti sorcier. Sous la direction du scientifique Cecil Formosadag, ils étaient déjà parés de médailles de bronze du CNRS pour ses réalisations dans l'utilisation de ces bizarres microscopes dits "à force atomique", et de ces petits morceaux de plastique dont nous avons découvert l'interaction avec l'espèce microalgue d'eau douce végétarienne. plancton, chlorella vulgaris. Ils favorisent leur agrégation en accélérant le processus naturel de liaison entre les microalgues ou en agissant comme un adhésif direct. Ainsi insérés dans le premier maillon de la chaîne alimentaire aquatique, ils peuvent l'escalader. Algues, zooplancton, poissons... même une assiette d'homoplastiques ? Quels sont les résultats ?
L'une des leçons de cette découverte est son existence. L'équipe toulousaine avait besoin de mobiliser du matériel pour mener à bien l'expérience. Microscopie à force atomique, microscopie à deux photons, spectroscopie unicellulaire utilisant une pipette des centaines de fois plus fine qu'un cheveu, , etc. Sans cet équipement, il n'y a pas de connaissance. La recherche publique sans moyens techniques ne progressera pas.
La deuxième leçon est que lorsque les plastiques étaient distribués en grande quantité, cette pollution invisible dont les conséquences n'étaient pas encore bien comprises n'était pas prévue. Le marketing a été motivé non seulement par l'utilité pratique de ces objets, mais aussi par les énormes profits qu'ils génèrent. Il semble clair de subordonner la distribution de nouveaux produits pour mieux prédire les résultats positifs et négatifs. Cependant, cela nécessite une recherche publique plus puissante avec le financement et l'équipement nécessaires pour enquêter sur des résultats imprévisibles à ces moments-là.
