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Édouard Philippe rêve d’étoffer un éventuel groupe philippiste dans la Chambre haute, à l’issue des élections sénatoriales de septembre 2023. BERTRAND GUAY/AFP

DÉCRYPTAGE - Les conséquences de l’élection du président Les Républicains sont surveillées de très près par la tendance droite de la majorité présidentielle.

C’est un rêve qu’osent caresser plusieurs figures du camp Macron, tendance aile droite. L’ancien premier ministre Édouard Philippe, président d’Horizons, mais aussi les ministres ex-Les Républicains (LR) Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, cadres du parti présidentiel Renaissance (ex-LREM)… Tous parient sur le basculement dans leur giron de sympathisants et élus LR modérés, une fois passée l’élection d’Éric Ciotti ou de Bruno Retailleau à la tête de la formation de droite, prévue dimanche.

Ambition réaliste ou coup de menton? Ce scrutin interne «va participer à la reconstitution de la vie politique française », a prédit le maire (Horizons) de Reims, Arnaud Robinet, le 29 novembre dernier sur Public Sénat. Sa cible: les potentiels déçus de ce duel entre deux parlementaires à la ligne libérale-conservatrice assumée.

«Un certain nombre d’élus étiquetés LR ne se retrouvent pas dans ces valeurs et regardent de manière très forte ce qui se passe chez Horizons», assure-t-il. Plusieurs macronistes…

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Le Figaro

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