Ce lundi 26 septembre, le procès de Millas a repris, mais sans sa prévenue. L'audience a finalement été suspendue.
Une reprise de procès qui aura eu lieu sans la prévenue. En effet, alors qu'elle témoignait à la barre du tribunal de Marseille le 22 septembre, Nadine Oliveira, la conductrice du bus impliqué dans le drame de Millas s'est effondrée au moment où elle devait expliquer ce qu'elle avait vu ou non avant la collision avec le TER.
Ce samedi 24 septembre, elle était admise en soins intensifs après avoir fait un infarctus. Son avocat fustige "un acharnement" des avocats des parties civiles. Résultat, ce lundi 26 septembre, l'audience a été suspendue.
"Requête de récusation pour partialité"
Le procès a repris ce lundi matin à 9 h 30 pour évoquer la question de sa poursuite sans la prévenue, retenue à l'hôpital pour différents examens. L'audience a finalement été suspendue suite à la "requête en récusation pour partialité" invoquée par la défense envers la présidente du tribunal, selon France 3.
Maître Fagniez reproche à la présidente du tribunal d'avoir tenu certains propos à l'égard de la conductrice du car jeudi dernier ce qui empêcherait le tribunal de mener à bien les débats, indiquent nos confrères.
C'est un dérapage de la part de la défense qui confond humanité et impartialité. La défense veut confisquer le procès
Le procureur de la République a dénoncé cette requête.
Pour l'heure, l'audience est suspendue jusqu'à la décision du premier président de la cour d'appel qui tranchera sur la question du manque d'impartialité dénoncé par la défense de la conductrice du bus.
