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PSG : Parc des Princes, mercato, Qatar… Les cinq phrases chocs de l'interview de Nasser Al-Khelaïfi

Le président du PSG se livre dans une interview à L'Équipe, en marge de la Coupe du monde 2022.

Pas de répit pour Nasser Al-Khelaïfi. Si le PSG est actuellement en vacances, avec une reprise de l'entraînement collectif prévue en début de semaine à Saint-Germain-en-Laye, son président est plus présent que jamais. Après plusieurs interviews à des médias étrangers, le dirigeant qatarien, bien sûr présent à Doha pour la Coupe du monde, répond aux questions de L'Équipe . Extraits.

«Le Parc des Princes ? Si la Mairie de Paris ne veut pas accepter notre offre, on part»

Partira, partira pas ? Nasser Al-Khelaïfi a jeté un pavé dans la mare et mis une grosse pression sur la Mairie de Paris par voie de presse au sujet du Parc des Princes ces derniers jours. Des propos qu'il réitère et qu'il explicite dans cette interview. Comprenant le point de vue des supporters mais estimant que «le PSG n'a pas le stade pour arriver au top niveau financier et même sportif», le président du club de la capitale assure qu'il «ne peut pas rester (au Parc) dans ces conditions, on n'a pas le choix». «Si on peut franchir une étape, on restera. Mais on ne veut pas rester sans rien faire», martèle-t-il, assénant que «la mairie devrait réfléchir à (son) offre». «NAK» dénonce au passage les «deux visages» d'Anne Hidalgo, qui ne tiendrait pas le même discours en privé et en public sur le Qatar, et tacle les deux pieds décollés son premier adjoint, Emmanuel Grégoire, qui «parle trop» et tient aussi un double discours. «S'ils ne veulent pas accepter notre offre, on part», résume-t-il, ajoutant avoir «des options», dont la construction d'un nouveau stade à Paris.

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«Nous sommes au PSG pour du long terme»

L'autre sujet chaud du moment à Paris, c'est la vente du club. D'une partie du club en tout cas. M. Al-Khelaïfi a réitéré son intérêt à l'idée de céder «5, 10, 15%» des parts et de trouver «un investisseur et un partenaire stratégique» afin «d'aider le club à grandir, faire grandir la marque, notre expertise, notre business». «Au fond de mon cœur, je n'ai pas envie de vendre la moindre part. Mais si c'est dans l'intérêt du club, pourquoi pas ?», convient-il. Pas question d'un désengagement au terme de la Coupe du monde ou même dans les années à venir, donc. «Nous sommes ici pour du long terme», promet-il. C'est clair.

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«Je ne pense pas qu'on va investir au mercato d'hiver, on n'a besoin de personne»

Quid du mercato hivernal ? Christophe Galtier ne cache pas qu'il attend un défenseur de plus (Milan Skriniar), certaines sources laissant entendre que Luis Campos n'a pas mis de côté la quête d'un attaquant. Le patron du club n'est toutefois pas chaud à l'idée de desserrer les cordons de la bourse cet hiver. «On verra, mais je ne pense pas. Nous n'avons besoin de personne. On doit garder la même équipe. Je pense qu'on a trouvé un esprit collectif et qu'on est bien», assure-t-il, chantant les louanges de Galtier, «un très bon coach», et reconnaissant qu'il y a eu «des problèmes» entre Luis Campos et Antero Henrique cet été, lors du marché des transferts. C'est le premier nommé qui prend désormais, seul, les rênes. «Antero va rester mais il ne va plus gérer l'équipe première», explique «NAK», préférant par ailleurs ne pas trop se mouiller au sujet des prolongations de Leo Messi et Kylian Mbappé. «J'espère qu'ils seront les plus forts de la Coupe du monde. Après, on parlera», élude-t-il.

«Des gens ne peuvent pas accepter que la Coupe du monde soit organisée Qatar»

Nos confrères n'ont pas hésité à poser les questions qui fâchent au sujet du Qatar. Le président parisien, ministre sans portefeuille et proche du cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, se pose en défenseur d'un pays qui serait, selon lui, victime d'un acharnement international. «Des gens ne peuvent pas accepter que la Coupe du monde soit organisée ici», assure-t-il. «NAK» rappelle que le petit émirat a déjà «changé», glissant au passage que «les sociétés étrangères doivent aussi gérer la manière dont elles emploient les gens». Et d'ajouter : «Tout le monde est bienvenu au Qatar. Quels que soient sa nationalité, ses origines, ses croyances, son sexe. Mais on demande une chose : le respect de notre culture. Nous, quand on est à Paris, on respecte. Je ne pense pas qu'il faille mélanger politique et sport. (…) Je veux remercier Hugo Lloris pour ce qu'il a dit.» Nasser Al-Khelaïfi fait ici référence aux raisons qui ont poussé la FFF à renoncer au brassard «One Love», le capitaine de l'équipe de France ayant dit qu'il fallait «respecter» la culture du pays hôte.

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«Je n'ai pas le temps de parler des petits criminels professionnels»

Détention illégale, documents compromettants, torture… C'est une sordide affaire qui est devant les tribunaux, avec le dénommé Tayeb Benabderrahmane, ancien lobbyiste pour le Qatar, dans le rôle de l'accusateur. Nasser Al-Khelaïfi se défend. «Vous parlez de criminels professionnels. Ils ont changé d'avocat plus de fois qu'ils n'ont changé leurs histoires et leurs mensonges. C'est la manipulation médiatique ultime. Je suis juste étonné que tant de gens aient considéré leurs mensonges et leurs contradictions comme crédibles - mais c'est le monde des médias dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui. La justice suivra son cours. Je n'ai pas le temps de parler des petits criminels professionnels», martèle le dirigeant qatarien de 49 ans.