France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

ERR input text too short

Le sociologue Renaud Epstein a publié un livre de cartes postales de grands ensembles qu'il avait collectionné au fil des ans. Je publie.

Aujourd'hui, on s'envoie rarement des cartes postales, mais grâce aux smartphones. Les combattants de la résistance le font généralement depuis leurs lieux de vacances. Eh bien, imaginez-vous qu'on s'envoie des cartes postales de lotissements des années 1950 aux années 1970 ? (78). Au début, je les trouvais au hasard dans les cafés et les épiceries de banlieue lors de promenades. Plus tard, lorsqu'il apprend que l'immeuble dans lequel il est filmé est voué plus ou moins à la démolition, il organise une perquisition et acquiert des milliers de cartes postales. Certains dont il a rassemblé dans un livre très original  : sont arrivés à bon port. Visite d'un grand ensemble résidentiel français (éd. Le Nouvel Attila). Vus du sol ou vus du ciel, de Sarcelles à Volks-en-Vrin, ces cubes, barres ou hexagones de béton donnent aux sociologues une image des projets d'aménagement urbain qui se sont déroulés sur des décennies "d'après-guerre ". Nous utilisons ces cartes pour fêter un anniversaire, pour faire passer des nouvelles, pour faire passer des informations pratiques, ,ou tout simplement pour les fêtes. J'ai envoyé ces cartes pour dire "" qui vient de rentrer. Arrivé ”. Nous ne nous sommes jamais plaints des conditions de vie en ville. Il faut se rappeler qu'à l'époque les HLM avec salles de bain et chauffage central étaient un vrai luxe par rapport aux bidonvilles où vivaient la plupart des habitants.

Sur ces cartes postales on pouvait voir un extravagance architecturale laide. Mais cette ode au béton est si poignante et captivante. En tout cas, Renaud Epstein a été mordu car il consacre un fil Twitter sur le livre en plus du sien. Un jour, une ZUP, une carte postale .Enfin, on trouve aussi idiot d'envoyer des cartes postales depuis notre ville que depuis des plages bondées.Je me dis que ce n'est pas le cas. Et cela en dit beaucoup plus. ●