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INFOGRAPHIE - Dans une assemblée toujours largement dominée par l'alliance des groupes LR et Union centriste, la gauche gagne une quinzaine de sièges tandis que les macronistes perdent des places et que le RN fait son retour.
Dimanche, 170 sénateurs de la série 1 du Sénat ont été renouvelés. Leçons d'un scrutin.
Un Sénat qui se féminise
Alors que 51 des 170 sortants ne se représentaient pas, 95 ont été réélus et 24 ont été battus. Parmi ces derniers, deux Parisiens, le Renaissance Julien Bargeton et le LR Pierre Charon, les LR Pierre Frogier (Nouvelle-Calédonie) ou Philippe Pémezec (Hauts-de-Seine).
75 nouveaux élus font leur entrée au Sénat. À Paris, 8 des 12 sénateurs sont nouveaux. Les LR Francis Szpiner, Marie-Claire Carrère-Gée et Agnès Evren, députée européenne sortante qui avait monté sa propre liste face à la liste LR officielle, l'ancien candidat Vert à la présidentielle Yannick Jadot et trois adjoints d'Anne Hidalgo, la socialiste Colombe Brossel, l'écologiste Anne Souryis et le communiste Ian Brossat. Si on y ajoute les 78 nouveaux de la série 2, élus en 2020, près d'un membre sur deux du Sénat exerce son premier mandat, signe d'un renouvellement important.
Le Sénat s'est également féminisé. Il compte désormais 126 femmes, soit…
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