Décryptage.
Retenu en otage depuis son rapt, le 8 avril 2021, le journaliste français Olivier Dubois, collaborateur de “Libération”, “Le Point Afrique” et “Jeune Afrique”, a été libéré le 20 mars avec l’otage américain Jeffery Woodke, enlevé le 14 octobre 2016 dans le centre du Niger.
“Libre !” titre L’Observateur Paalga. Olivier Dubois est libre. Et il savoure : “C’est énorme pour moi d’être libre !” Cette phrase, l’une des premières prononcées par le journaliste français, est reprise par de nombreux titres burkinabè. “711 jours aux mains de ses ravisseurs, voilà le temps de privation de la liberté, de hantise, de souffrance, qu’aura enduré notre confrère Olivier Dubois”, complète Aujourd’hui au Faso. Et de décrire un homme “fatigué mais apparemment bon pied, bon œil” à son arrivée à l’aéroport Diori Hamani de Niamey, au Niger, le 20 mars.
Passé le soulagement, les interrogations fusent au sujet de la libération d’Olivier Dubois et de l’otage américain Jeffery Woodke par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM, selon son acronyme arabe), affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). L’Observateur Paalga s’étonne du timing. Il rappelle les propos du chef d’Aqmi, Abou Obeida Youssef Al-Annabi, lors d’une interview exclusive accordée au journaliste de France 24 Wassim Nasr le 6 mars. “La balle est dans le camp des autorités françaises”, avait-il répondu au sujet de l’otage français. “Cette sortie de l’émir d’Aqmi aurait-elle donc fav
Agnès Faivre
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