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“Qui a volé le charbon ?” : violentes manifestations en Mongolie

Corruption.

Depuis le 4 décembre, un vaste mouvement de protestation se déploie à Oulan-Bator pour dénoncer la corruption au sommet de l’État, alors que les conditions économiques se dégradent dans le pays. Certains craignent une tentative de déstabilisation extérieure.

Des policiers montent la garde devant le palais du gouvernement alors que des protestataires prennent part à une manifestation contre la montée en flèche de l’inflation et la corruption du gouvernement, sur la place Sukhbaatar, à Oulan-Bator, en Mongolie, le 5 décembre 2022.
Des policiers montent la garde devant le palais du gouvernement alors que des protestataires prennent part à une manifestation contre la montée en flèche de l’inflation et la corruption du gouvernement, sur la place Sukhbaatar, à Oulan-Bator, en Mongolie, le 5 décembre 2022. RENTSENDORJ BAZARSUKH /REUTERS

Dans la capitale de la Mongolie, ce dimanche, a commencé une vague de manifestations qui a pris de l’ampleur au fil des jours. À l’origine de ce mouvement de contestation, un scandale autour du vol de charbon destiné à l’exportation vers la Chine, impliquant des hommes politiques.

Comme le relate le site russophone Central Asia, situé à Bichkek, au Kirghizistan, les manifestants exigeaient “la révélation de la corruption du pouvoir et le nom des voleurs qui ont détourné du charbon à leur profit pour l’équivalent de 12,9 milliards de dollars”.

La presse locale, explique le site, a révélé que la quantité de charbon exportée de Mongolie ne correspondait pas à celle réceptionnée en Chine. Mieux : que les autorités chinoises avaient déjà sanctionné les personnalités chinoises impliquées dans le vol du charbon et qu’elles avaient communiqué au Premier ministre de la Mongolie, Luvsannamsrai Oyun-Erdene, l’identité de leurs comparses mongols.

Une “soudaine explosion de violence”

Les manifestants ont appelé à la grève générale pour le lendemain. Le 5 décembre, les actions de protestation ont alors tourné à l’émeute dans la capitale, où les manifestants ont forcé le

Laurence Habay

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