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Recherche anciens de Twitter désespérément, la monnaie des marmots, le débat sur les robots flingueurs et les avions de Jeff Bezos

Ceux qui croient aux vertus des catastrophes, à l’essor de la création après les destructions, liront avec intérêt l’article du New York Times décrivant la ruée de dizaines d’entreprises Internet sur les salariés de Twitter virés en masse ces dernières semaines. Les recrues les plus prisées sont pour l’instant les anciens modérateurs du réseau social, spécialisés dans la traque des discours de haine, de la désinformation et des appels à la violence, ceux-là mêmes qu’Elon Musk, tout à son offensive pour la liberté d’expression, a mis dehors dès son arrivée au siège de la société, à San Francisco.

Où l’on découvre que, hormis Twitter, la plupart des fleurons d’Internet donnent la priorité à la lutte contre l’intox et le fiel en ligne. Twitch, TikTok, DoorDash, Reddit, TaskRabitt, Google ou Microsoft étoffent leurs défenses contre ce qu’ils perçoivent comme un danger pour leur business. “C’est le nouveau malware [“logiciel malveillant”], une réalité numérique qui va progressivement affecter toutes les entreprises”, explique Lisa Kaplan, fondatrice d’Alethea, une start-up en quête d’anciens salariés de Twitter qui alerte et protège les marques et les sociétés victimes de campagnes de dénigrement ou de sabotages en ligne.

Elon Musk, pour sa part, jure qu’il a réduit la désinformation et la barbarie sur sa plateforme. Sans recourir à la censure mais en limitant, grâce à ses algorithmes, la propagation des contenus litigieux. Il s’est néanmoins résolu à suspendre indéfiniment le compte de Kanye West, alias Ye, quand ce dernier, au bout de son délire antisémite, a tweeté une étoile de David e