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La première ministre Élisabeth Borne, à l'Assemblée nationale.
La première ministre Élisabeth Borne, à l'Assemblée nationale.
La première ministre Élisabeth Borne, à l'Assemblée nationale. JULIEN DE ROSA/AFP

CHRONIQUE - Petites phrases et coulisses de la semaine politique, par Carl Meeus.

Je n'ai pas la certitude absolue qu'il y ait une majorité à ce stade pour la réforme des retraites

Un député de la majorité

À quelques jours de la discussion dans l'hémicycle du projet de loi sur la réforme des ­retraites, la tension monte à l'Assemblée ­nationale. À la veille de la journée de grève et de manifestations de mardi dernier, un ­député de la majorité ­estimait qu'« à ce stade, [il n'a] pas la certitude absolue qu'il y ait une majorité pour voter la réforme » !

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En cause, le comportement d'une partie des élus de la majorité qui ont fait connaître leurs doutes sur l'opportunité d'une telle réforme. « C'est une énorme ­hypocrisie, ­dénonce une élue Renaissance. En juin, ils ont été candidats après la campagne claire d'Emmanuel ­Macron sur le ­sujet. On ne peut pas soutenir la réforme en juin pour ­espérer devenir député ou ministre, et ne pas le faire en ­janvier car l'opinion publique est contre ! »

Mais l'élément qui sème le doute quant à l'avenir du vote du texte reste l'attitude des députés LR. « Les Républicains vont nous planter, craint un élu de la majorité, en ­regardant l'attitude…

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