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Image de la place d'Italie lors de la manifestation du 31 janvier contre la réforme des retraites.
Image de la place d'Italie lors de la manifestation du 31 janvier contre la réforme des retraites.
Image de la place d'Italie lors de la manifestation du 31 janvier contre la réforme des retraites. BENOIT TESSIER / REUTERS

DÉCRYPTAGE - L'entreprise privée Occurrence, qui utilise l'intelligence artificielle, obtient des chiffres parfois plus bas que ceux de la police, suscitant la colère de certains politiques et syndicalistes.

Lors des manifestations contre la réforme des retraites le 31 janvier dernier, la CGT a comptabilisé 500.000 manifestants à Paris, et la préfecture de police de Paris 87.000. Jusqu'ici, rien de très étonnant à cela. Mais un cabinet de conseil en communication, Occurrence, qui a développé sa propre méthode de comptage fondée sur l'intelligence artificielle, en a dénombré... 55.000 personnes. Moitié moins que les chiffres de la police. Il n'en fallait pas moins pour lancer une vive polémique. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, déclara aussitôt le cabinet «agence macroniste manipulatrice».

Cette variation autour de l'éternelle bataille de chiffres entre syndicalistes et policiers - les premiers jugés gonflés, les seconds minorés - n'est en réalité pas si nouvelle. Dès 2018, de nombreux médias - Le Figaro en faisait alors partie -, ont fait appel à cette entreprise pour trancher dans le vif la querelle. Mais les résultats obtenus n'ont pas apaisé le débat, loin de là.

Une méthode qui fait débat

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