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Manifestation contre la réforme des retraites à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), jeudi 19 janvier.
Manifestation contre la réforme des retraites à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), jeudi 19 janvier.
Manifestation contre la réforme des retraites à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), jeudi 19 janvier. REUTERS / STEPHANE MAHÉ

ANALYSE - Pour le politologue Jérôme Fourquet, les mobilisations contre le projet du gouvernement ont d'abord et avant tout fédéré «la France manifestante».

8 000 personnes à Châteauroux (Indre), 11 000 à Rodez (Aveyron), 6 000 à Lannion (Finistère), 7 000 à Alès (Gard)... Parmi les 223 cortèges et les 1,12 million de manifestants, d'après le ministère de l'Intérieur, qui ont défilé jeudi 19 janvier contre la réforme des retraites, ils sont plusieurs à avoir attiré l'attention et suscité l'étonnement. Ce que le géographe et essayiste Christophe Guilluy qualifie ainsi de «France périphérique», la France «des préfectures et des sous-préfectures» s'est en effet mobilisée en nombre contre le projet de loi avancé par Emmanuel Macron. À Foix (Ariège), plus de 20% de l'agglomération était dans la rue. Un chiffre qui oscille entre 5 et 10% dans de nombreuses villes moyennes. Et qui pose question à la veille d'une deuxième journée de protestation, ce mardi.

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Le Figaro

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