Libertés.
La condamnation à quatre ans de prison de l’avocat thaïlandais Arnon Nampa, militant pour la liberté d’expression, signale comme le camp conservateur conserve la main, malgré l’aspiration des électeurs thaïlandais à repenser la place de la monarchie et à l’ouverture démocratique.
La condamnation de l’avocat des droits de l’homme thaïlandais Arnon Nampa à quatre ans de prison pour crime de lèse-majesté, le 26 septembre, annonce pour Thai Enquirer “un retour en arrière”.
Cette décision “jette une ombre durable et inquiétante sur la jeune démocratie thaïlandaise”, poursuit le site, qui ajoute que cette affaire a des conséquences effrayantes pour la liberté d’expression et les droits de l’homme dans le pays. Le tribunal a refusé au militant, âgé de 39 ans, la liberté conditionnelle le temps qu’il soit statué sur l’appel de sa décision.
Figure de proue du mouvement démocratique, Arnon Nampa avait prononcé en 2020, explique The Diplomat, un discours dans lequel il appelait de ses vœux à un plus grand débat public sur le pouvoir et le rôle de la monarchie thaïlandaise.
“
Sur le même sujet
Nos services