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Anasse Kazib à Paris, le 16 décembre 2022. JULIEN DE ROSA/AFP

DÉCRYPTAGE - L’illégalité des actions n’est globalement pas un problème chez les écologistes ou les Insoumis.

Syndicaliste Syd-Rail et candidat marxiste à la présidentielle, Anasse Kazib est en colère. Il y a bien eu la revendication par la CGT d’avoir «placé en gratuité» d’électricité ou de gaz des hôpitaux, lycées, HLM… Des boulangers aussi auraient bénéficié de baisses de leur facture d’électricité. Ces actions illégales sont toutefois isolées. À l’entendre, il en faudrait «bien plus». «Les grèves de 1936 ne se sont pas faites dans la soie et nous devons être ultra-subversifs pour parvenir à faire reculer le gouvernement et Emmanuel Macron.»

Si le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, accuse la Nupes de vouloir «bordéliser le pays», Anasse Kazib, lui, accuse «les syndicats classiques et la gauche de Jean-Luc Mélenchon de garder la main - à des fins politiques - sur un rythme lent du mouvement en décidant des dates de mobilisation, hors des assemblées générales». Or ce sont dans les AG que les actions radicales se décident. «S’ils placent un samedi le prochain jour de mobilisation, prévient-il

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Le Figaro

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