Réservé aux abonnés
Si Emmanuel Macron avait un temps souhaité un «débat», ses troupes font désormais barrage à la proposition de loi du groupe Liot en évoquant, par le biais de l'article 40, l'irrecevabilité financière de la réforme.
C'est la dernière carte à jouer pour les oppositions. La proposition de loi du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), qui vise à annuler une partie de la réforme des retraites, doit être examinée en commission à partir du 31 mai, puis soumis le 8 juin en séance publique. Même si l'initiative a peu de chances d'aboutir à une abrogation réelle, le scénario d'un vote positif dans l'hémicycle donne des sueurs froides au camp présidentiel. Retour en cinq dates sur ces revirements stratégiques de la majorité.
Ils ont gardé la surprise jusqu'au bout. Profitant de sa journée de niche parlementaire, le groupe Liot annonce déposer une proposition de loi visant à revenir l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans, et non 64 ans. «La promulgation de la loi n'entraîne ni sa validation politique ni son acceptation sociale. Nous considérons que nous n'avons pu aller au bout du ''cheminement démocratique''» , justifient les 17 députés signataires. Lors de son dépôt, le texte d'abrogation…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 76% à découvrir.
La rédaction vous conseille