Réservé aux abonnés

La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, à l’Assemblée, le 6 février. LUDOVIC MARIN/AFP

Lundi soir, certaines députées du groupe RN ont reçu des messages vocaux les invitant à quitter d’urgence l’Hémicycle. «Un fait extrêmement grave», a dénoncé Marine Le Pen.

Au Palais Bourbon, les discussions sur les retraites ont commencé dans une ambiance tendue. Pendant que hurlements et invectives résonnent dans l’Hémicycle depuis l’ouverture des débats, plusieurs parlementaires ont été pris pour cibles. Lundi soir, alors que le Rassemblement national s’apprêtait à défendre sa motion référendaire, certaines députées du groupe ont reçu des messages vocaux les invitant à quitter d’urgence l’Hémicycle: «L’un de vos proches vient d’être admis d’urgence à l’hôpital», peut-on notamment entendre sur les enregistrements.

Une manœuvre d’intimidation visant à faire sortir les députées en question de l’Assemblée pour que la motion du RN ne puisse pas être défendue, tous les élus signataires devant être présents au moment de la discussion. «Un fait extrêmement grave», a dénoncé Marine Le Pen lundi soir, craignant «hélas» que «ce soit un coup interne» à la Chambre basse.

À lire aussiRetraites: face à Aurélien Pradié, Les Républicains sifflent la fin de la récréation

Mardi matin, lors de la traditionnelle conférence des présidents de l’Assemblée, les différents patrons…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 66% à découvrir.

La rédaction vous conseille