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«Est-ce que c’est l’idéal?»
, s’est interrogé à haute voix François Bayrou (ici photographié le 12 décembre 2022 à l’Elysée). THOMAS SAMSON/AFP

DÉCRYPTAGE - À entendre certains macronistes, la promesse de remplacer par un dispositif unique les 42 régimes existants était plus conforme à l’ADN réformateur d’Emmanuel Macron.

Pour rien au monde, Gilles Le Gendre ne souhaiterait revivre les débats houleux de février 2020 autour de la réforme des retraites. Quand, dans ses habits de patron des députés Marcheurs, il devait se frayer un chemin au milieu des 37.000 amendements déposés par la gauche à l’Assemblée nationale. Mais le parlementaire Renaissance garde un regret: ne pas avoir mené à son terme la «révolution» du passage à un système universel à points, stoppée net par le Covid. «C’était une vraie réforme macronienne, profondément transformante. Celle-ci est nécessaire, mais d’un très grand classicisme», déplore-t-il aujourd’hui.

Cette nostalgie saisit de nombreux élus de la majorité, alors que le nouveau projet de l’exécutif arrive lundi dans l’Hémicycle. Certains s’interrogent sur l’ambition d’une simple réforme dite «paramétrique», repoussant l’âge de départ à 64 ans en 2030 et accélérant l’allongement de la durée de cotisation.

«Plus lisible»

«Est-ce que c’est l’idéal?», s’est interrogé à haute voix François Bayrou, mercredi…

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Le Figaro

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