Le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt. BERTRAND GUAY / AFP

Le Conseil constitutionnel doit se prononcer le 14 avril sur la conformité de la demande déposée par la gauche.

Il n'y aura pas de «pause» de la réforme, même en cas de validation de la demande de référendum d'initiative partagée (RIP). C'est ce qu'a avancé le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur Europe 1 ce vendredi matin. Selon le membre du gouvernement, «un certain nombre d'analyses de constitutionnalistes» indiquent que cela «n'empêche pas la mise en œuvre du texte tel qu'il a été adopté».

La décision des Sages quant à la conformité de la demande de RIP déposée par la gauche est attendue pour le 14 avril, en même temps que celle concernant la constitutionnalité du texte dans sa globalité. Les oppositions ont les yeux rivés vers cette échéance, avec l'espoir que le processus de RIP puisse être lancé, ouvrant la voie à une période de plusieurs mois de recueil du nombre de signatures nécessaires. Le tout pour empêcher, ou du moins ralentir, l'application de la réforme des retraites.

À lire aussiRetraites: «Pourquoi le RIP a des chances d’aboutir»

Mais selon le ministre du Travail, ce scénario n'est pas sur la table. Selon les constitutionnalistes qu'Olivier Dussopt a «lus», cette validation ne changerait en rien le processus. Le ministre ne veut pas pour autant «préjuger de la décision du Conseil» : «En parler ne sert pas à grand-chose avant que (la décision) soit rendue.»

La rédaction vous conseille

Retraites : une validation de la demande de RIP n'empêchera pas «la mise en œuvre» du texte, affirme Dussopt

S'ABONNER S'abonner