Réservé aux abonnés

Thibault de Montbrial. JEAN LUC BERTINI/Le Figaro Magazine

ENTRETIEN - Le rapatriement des femmes et des enfants français partis combattre pour l’État islamique expose l’Hexagone à un risque d’action violente, estime l’avocat.

Thibault de Montbrial est avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.

LE FIGARO. - Quels problèmes de sécurité pose le rapatriement des 15 femmes et 32 enfants détenus jusqu’alors dans les camps de prisonniers djihadistes au nord-est de la Syrie?

Thibault de MONTBRIAL. - Ces rapatriements exposent notre pays à une double difficulté. Il y a d’abord un enjeu direct de sécurité, puisqu’il est établi que la majorité des femmes ayant rejoint Daech étaient déterminées, souvent plus encore que les hommes eux-mêmes, et ce, qu’elles aient ou non participé à des actes de violence. Leur retour en France expose donc tôt ou tard l’ensemble de nos citoyens à un risque d’action violente commis par l’une ou l’autre d’entre elles. Ensuite, le retour de ces femmes renforce encore le risque idéologique que constitue le prosélytisme islamiste. Une forme de prestige auréole en effet ceux qui sont partis rejoindre l’État islamique auprès d’une fraction heureusement minoritaire, mais…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Le Figaro

Libre de vous abonner. Libre de vous désabonner.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille

«Revenants» de Syrie: «Le pays n’a pas les moyens de les surveiller», estime Thibault de Montbrial

S'ABONNERS'abonner