La réponse est venue rapidement. Deux jours seulement après un accidentau cours duquel deux enfants de 7 et 11 ans ont été grièvement blessés dans le Val d'Oise lundiaprès avoir été renversé par un jeune à moto, le ministre de l'Intérieur a pris la parole . "Le gouvernement est très farouchement opposé - non pas à ces rodéos urbains présentés en termes positifs comme s'il s'agissait de spectacles - mais à ces actes souvent criminels qui tuent et blessent. Contre", a soulignéGérard Dalmanin lors de sa visite à Marseille.
En réponse au nouveau drame de ce week-end, les locataires de la Place Beauvau ont également annoncé un "renforcement" des contrôles de police, 10 000 opérations pour lutter contre ces courses à deux roues. Nous nous sommes fixé un objectif de sur tout le territoire durant le mois d'août. Pénalement réprimé en France depuis 2018,ce phénomène de "rodéo urbain" peine à s'arrêter.Outre-Manche, la police utilise des techniques d'intervention qui séduisent les syndicats de police d'ici. D'une certaine manière, il est souhaitable d'importer une telle méthode. 20 minutes Faites le plein.
Une méthode d'arrestation dite "par contact tactique", expérimentée depuis 2018, a été révélée par la police britannique en 2019. La technologie, qui nécessite une formation obligatoire pour les forces de l'ordre, pourrait mettre un terme aux poursuites à deux roues en "établissant un contact délibéré" entre un véhicule de police et la moto d'un suspect.
Inspecteur en chef Jim Corbett : "Pour réduire le risque pour le public criminel, nous utilisons diverses techniques, y compris le contact tactique. 10 974 crimes de moins à ce jour cette année par rapport à 2017, avec une baisse significative de la criminalité liée aux motos & scooters.) 23 novembre 2018
Évaluer la gravité de l'infraction, le risque encouru par les conducteurs de cyclomoteurs et les passants.Ainsi a indiqué l'IOPC, l'Autorité indépendante pour l'action policière, la police britannique A Londres, la police métropolitaine a profité de ce contact tactique pour ne pas intervenir dans le rodéo de la ville, mais plutôt d'intervenir.
Cette méthode est risquée, et cela signifie aussi que le FIPOL l'utilisera pour le vol à l'arraché, qui devient de plus en plus fréquent dans la capitale. C'est aussi pourquoi nous avons appelé à clarification des règles régissant le contact tactique : en effet, certaines enquêtes ont ciblé des policiers qui n'étaient pas intervenus, au cours desquelles un suspect en fuite a été tué par une collision avec une voiture de police, grièvement blessé, mais l'utilisation de cette technique est considérée comme "légale" par Scotland Yard.
Selon la police de Londres,tel que cité dans un article duSunday Times, des contacts tactiques ont conduit à l'utilisation de motos et de scooters dans la capitale. diminué significativement. "12 419 crimes à moto ont été signalés à Londres entre janvier et octobre 2018, ce qui représente une baisse significative par rapport aux 19 455 cas enregistrés au cours de la même période l'année dernière.Le journal britannique}
Cette méthode sera-t-elle Les syndicats de police sont divisés en France. L'organisation Alliance l'a endossé et le réclame depuis "plusieurs années". On ne sait pas comment faire avec eux, la voie anglaise nous semble plus simple", explique l'officier. Reconnaissant que le déploiement de cette technologie nécessitera une "formation nécessaire", l'Alliance appelle également à des modifications de l'arsenal juridique pour "protéger la police".
Ce que Jérôme Moisant, secrétaire général adjoint du Syndicat Unité SGP Police-FO, considère comme l'élément de base est plus prudent. "Notre sujet est avant tout la sécurité juridique de nos confrères. Quant à l'hypothèse d'une telle doctrine, seul le jour où elle est proposée, et aussi les policiers au volant qui sont chargés de procéder à des arrestations de cette manière,
Reste à savoir si cette doctrine convaincra les législateurs. . Rien de plus sûr à cet égard. En 2021,dans un rapport d'évaluation de la loi d'août 2018, deux parlementaires plaidaient pour un cadre qui fonctionnerait en France. Policiers et gendarmes ont rappelé avoir reçu pour instruction de n'engager des poursuites qu'en cas de "crime grave", et pour les auteurs "susceptibles de mettre en danger la vie d'autrui", notamment les plaques d'immatriculation. Plutôt que d'intervenir dans le feu de l'action, il est considéré comme plus dangereux et dangereux.
