Russie.
Les ventes de canons et autres brouilleurs antidrones portatifs ont explosé dans la capitale russe, après la chute de plusieurs avions sans pilote le 30 mai dernier. En vente libre, et le plus souvent de fabrication chinoise, ces équipements ne sont pourtant d’aucune efficacité contre le type de drones qui se sont abattus sur Moscou.
Après l’attaque de drones menée sur leur ville le 30 mai dernier, bon nombre d’habitants de la capitale russe ont décidé de prendre leur défense en main. “Les Moscovites ont commencé à acheter massivement des moyens de lutte contre les drones”, constate l’agence officielle Tass, au lendemain de la chute de plusieurs appareils sans pilote sur Moscou et sa région. “Hier, le 30 mai, les ventes de systèmes antidrones ont explosé”, indique à Tass une source issue de l’industrie de la défense. L’agence a pu confirmer cette information auprès d’une entreprise fabriquant ces “contremesures” spécifiques, Detector Systems : “La demande de contremesures pour les drones a vraiment augmenté. Ce sont surtout des canons antidrones qui sont recherchés”, explique un responsable de la société.
Deux grands journaux moscovites, le très populaire Komsomolskaïa Pravda et le quotidien économique Kommersant, ont mené leur propre enquête sur ce phénomène, finalement pas si nouveau. “Le raid de drones sur Moscou a stimulé une demande déjà croissante de systèmes de détection et de blocage de drones, non seulement parmi les entreprises des secteurs de l’industri
Alexandre Lévy
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